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De plus en plus de start-ups, associations et projets voient le jour autour d’une préoccupation grandissante : faire du monde du travail un espace d’épanouissement. Nous vous avions déjà présenté Zest me Up dans un précédent article, application qui booste l’engagement des collaborateurs, voici aujourd’hui Alaya. L'histoire de l'entreprise Alaya Julie Dizerens, ancienne collaboratrice de Valeur Plus, est aujourd’hui cheffe de projet pour cette start-up dont la mission et les valeurs sont proches des nôtres, avec une touche digitale et collaborative qui nous a séduits. Alaya existe depuis deux ans pour permettre aux entreprises de construire leur programme d’engagement solidaire. Il s’agit d’une plateforme qui met en lien les collaborateurs avec des associations locales pour leur permettre de contribuer à impacter positivement notre planète. André Abreu, co-fondateur, nous a expliqué la genèse du projet. Tout a commencé avec deux observations :
Soyons très concrets
Arnaud est employé dans une grande banque suisse. Au quotidien, il met ses compétences d’économiste au profit de l’établissement bancaire à 100%. Parallèlement, dans le privé, il a plaisir à pêcher le weekend et à se promener dans la montagne. Lorsque son employeur lui met à disposition la plateforme Alaya, il accède à un large choix d’associations dans la région lémanique, et de quelques heures par mois à y consacrer, selon ses souhaits. En quelques clics, il choisit de faire du mécénat de compétences en proposant son aide, via une association, à des personnes ayant des difficultés financières. Il leur donne conseils et recommandations, c’est un domaine qu’il connaît parfaitement. Dans le même élan, il s’inscrit à deux journées de nettoyage du lac, en bon pêcheur, lors desquelles il apprend mieux à connaître deux collègues de la banque, également pêcheurs. Alaya permet ainsi à Arnaud de trouver du sens à son environnement professionnel au-delà des tâches quotidiennes et de tisser des liens en profondeurs avec d’autres collègues autour d’activités complémentaires. Sa motivation, son implication et son niveau d’engagement sont impactés positivement. Alaya comme nouvelle solution à envisager pour les clients de Valeur Plus ! Chez Valeur Plus, nous sommes séduits par cette approche social-tech, qui met la technologie au service de causes sociales : le sens au travail et l’engagement solidaire. Nous sommes souvent sollicités pour trouver des solutions avec nos clients et partenaires pour réduire l’absentéisme, booster la motivation, augmenter la cohésion d’équipe, réduire les conflits, etc. Grâce à Alaya, nous avons une nouvelle corde à notre arc, car nous pensons qu’une telle plateforme est un excellent moyen de prévenir ces problématiques et d’ancrer une politique RH forte en faveur de l’épanouissement des collaborateurs. Bravo à Alaya, bravo à Julie. Nous vous avions déjà parlé de notre implication auprès des EMS qui implémentent la méthode Montessori dans un précédent article. Dans la continuité de nos réflexions et de notre mandat auprès de la Fondation La Rozavère, nous avons rencontré hier le Professeur Cameron Camp, inventeur et développeur de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées. En effet, nous avons eu la chance d'être invités par la Fondation La Rozavère à un échange avec celui qui demande à être appelé Cameron, car c'est ainsi qu'il se présente. Et ce détail veut dire beaucoup : "demandez aux résidents et au personnel comment ils souhaitent être appelés, proposez-leur de porter une étiquette avec ce nom imprimé en gros, et vous commencez déjà à appliquer les principes Montessori : respect, dignité et égalité." Une méthode qui promet beaucoup
Lorsqu'on demande au Professeur Camp et à ses collègues de l'entreprise AG&D quels sont les effets mesurables et observables de la méthode, ils ne manquent pas d'arguments :
À une condition (au moins) La méthode Montessori n'est pas une baguette magique, insiste Jérôme Erkes, psychologue. Elle a des effets très bénéfiques si et seulement si elle est comprise comme un projet systémique qui est mis en oeuvre à tous les niveaux de l'institution, à commencer par la Direction. Il faut revoir les rôles de chacun, la gouvernance, les processus d'engagement, d'évaluation, les méthodes de management, etc. C'est une nouvelle manière de réfléchir aux différents métiers du socio-médical en centrant son approche sur la personne. L'exemple du processus de recrutement Véronique Durand-Moleur, directrice de AG&D, nous propose d'imaginer un processus de recrutement qui priorise le besoin du résident et non celui du système institutionnel. Et d'autres termes, les critères de sélection habituels sont complétés par des critères établis par un résident ou un groupe de résidents. Que se passera-t-il lors de l'entretien ? "La question que posera le résident ne sera pas "quelle expérience avez-vous ? " mais plutôt "avez-vous les mains chaudes? C'est le plus important pour moi, quand vous faites ma toilette". Voici une belle invitation à réfléchir... L'exemple de la description de fonction L'approche centrée sur la personne doit concerner non seulement les résidents mais aussi les collaborateurs de l'institution. Montessori s'applique à tout le monde. Ainsi il ne s'agit pas de rédiger des descriptions de fonction identiques pour 40 collaborateurs qui occupent un poste similaire, mais plutôt de rédiger 40 descriptions de fonction différentes, car chaque personne qui travaille dans l'institution a ses spécificités. L'une est peut-être très douée en jardinage, elle pourrait donc animer un atelier jardinage une fois par semaine. L'autre est un spécialiste du couscous, pourquoi ne cuisinerait-il pas avec les résidents qui le désirent, chaque mois ? Le défi de la gouvernance Lorsqu'il s'agit d'implémenter une telle méthode, de créer les conditions du succès, d'importants ajustements de gouvernance sont nécessaires. Faut-il instaurer un management collaboratif ? Participatif ? Libéré ? Faut-il revoir la politique RH ? Comment mesurer l'engagement ? Ces questions sont centrales lorsque des réflexions sont menées sur la méthode d'accompagnement. Leur résolution est la condition de la réussite, car sans une gouvernance adaptée, la méthode Montessori est un beau rêve, celui de Cameron, qui ne se réalise qu'à moitié. Mille mercis à la Fondation La Rozavère pour son invitation et pour la qualité des réflexions qu'elle mène. Valeur Plus était au "Forum Management Montreux" le 13 septembre 2018. Les différents intervenants nous ont mis en garde: "il faut arrêter en urgence de confondre le terme bienveillance avec le monde des bisounours". La bienveillance est une attitude courageuse, loin des définitions parfois simplistes qu'on lui donne. La bienveillance serait "le courage de défendre ses valeurs et de les appliquer". Alors soit, n'ayons plus peur de parler de "bienveillance au travail".
Autre élément au coeur des échanges dans le cadre le forum : l'engagement. Pour le récent CEO de l'Aéroport de Genève André Schneider, le succès d'une entreprise dépend du niveau d'engagement de ses employés. Alors comment mesurer l'engagement ? Voici la recette de Patricia Torres, consultante : Pour un collaborateur engagé, il faut lui donner ...
La recette de Valeur Plus pour mesurer et booster l'engagement, vous la connaissez. Elle s'appelle Zest Me Up, notre partenaire qui a développé une application web et mobile pour vous accompagner à mener une politique d'engagement efficace. |
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