Le pouvoir de l'intelligence collective en entreprise, un atout stratégique incontournable8/29/2024
Quand on parle d'intelligence collective, on peut facilement se référer à une des manifestations les plus extraordinaires de celle-ci : le fonctionnement harmonieux d'une ruche, où chaque abeille contribue au succès de la colonie. Une des illustrations de cette intelligence collective est cette danse complexe que les abeilles utilisent pour communiquer la localisation des ressources, illustrant parfaitement l'importance d'une communication efficace. De la même manière, au sein d'une entreprise, la transmission claire d'informations et d'idées permet à chaque membre de comprendre les objectifs et d'agir en conséquence. Comme dans une ruche, où la coopération et la communication synchronisée mènent à la prospérité de l'ensemble, l'intelligence collective en entreprise s'affirme comme un levier incontournable pour l'innovation, la compétitivité, et la résilience des organisations. L'essence de l'intelligence collective Quand on parle d’intelligence collective, il est une citation de Pierre Levy qui refait régulièrement surface : "Personne ne sait tout, tout le monde sait quelque chose, l'intelligence collective est la somme de toutes ces connaissances." Ces mots de ce philosophe et pionnier de la notion d'intelligence collective résonnent particulièrement dans le monde des entreprises aujourd'hui. Mais l'intelligence collective ne se limite pas uniquement à la capacité d'un groupe à produire une intelligence supérieure à celle de chaque individu à travers la simple collaboration entre collègues. Elle repose aussi sur l'idée que pour produire des solutions plus efficaces et innovantes que celles générées par des individus isolés, il faut pouvoir mettre en place un environnement bien structuré et stimulant, où les connaissances, compétences et perspectives diverses des membres d'une organisation peuvent se combiner et se sublimer. En gros, il faut que l’entreprise puisse créer une culture qui soit propice à l’émergence de l’intelligence collective. La culture d’entreprise comme terreau de l’intelligence collective Pour que cela fonctionne, la confiance est essentielle. Il est nécessaire que les collaborateurs se sentent en sécurité, en communiquant notamment sur le droit à l’erreur. De plus, l'intelligence collective nécessite une transparence dans la communication et une réelle volonté de partage des informations. Prévoir des moments informels dans l’équipe permet aussi de créer des liens, et ainsi de développer chez les employés une attitude bienveillante et constructive face à la diversité des points de vue. Avec ces conditions-cadres en place, le management pourra laisser émerger l’intelligence collective en accordant de l’autonomie dans la réflexion et la résolution des différentes problématiques de l’entreprise. Chez Valeur Plus, nous accompagnons un grand nombre de nos clients pour les aider à identifier ou redéfinir une culture d’entreprise tournée vers le collaboratif. Nous leur donnons les outils nécessaires pour réfléchir à la création d’un environnement qui permettra l’émergence d’une intelligence collective : valoriser les collaborateurs, favoriser la créativité, promouvoir l’écoute sans jugement, et instaurer une culture du feedback. Les enjeux et défis de l'intelligence collective Comme nous l’avons expliqué précédemment, l'intelligence collective nécessite une transparence dans la communication et une réelle volonté de partage des informations. Les organisations cloisonnées, où les départements fonctionnent en silos, peinent souvent à tirer parti de cette dynamique, car les informations circulent mal et les collaborations interdépartements sont limitées. Pour contourner cet obstacle, certaines entreprises optent pour des outils numériques collaboratifs, tels que les plateformes de gestion de projet et les réseaux sociaux d'entreprise, qui facilitent l'échange d'idées et le travail en équipe. Un autre enjeu réside dans la gestion de la diversité d'opinions et d'idées. Comment éviter que cela ne conduise à des conflits ou à une perte de temps ? La réponse ne réside pas uniquement dans la structure et la culture d'entreprise. Il est essentiel de s’assurer que les chefs d’équipe ont tous les outils en main pour faire vivre cette culture. Les organisations et leurs cadres sont, pour la plupart, formés pour interagir et fonctionner de manière rationnelle, logique et maîtrisée. Il est donc souvent nécessaire de les former pour les aider à miser sur l’intelligence collective. Cela implique d'apprendre à redonner la place à l’envie et le plaisir à des collaborateurs souvent en quête de sens. En faisant émerger le meilleur de chacun et en valorisant les contributions, le manager permettra d’enclencher naturellement une dynamique collective pour gagner non seulement en efficacité, mais aussi et surtout pour garder ses collaborateurs engagés. Un des aspects fondamentaux sur lequel nos consultants chez Valeur Plus travaillent régulièrement avec les managers qui assistent à nos séminaires est la posture du leader collaboratif. A travers nos formations, nos participants apprennent à embrasser un rôle de facilitateur et de soutien plutôt que de responsable hiérarchique. Ils peuvent ainsi développer les dimensions clés du leadership comme l’ouverture d’esprit, la confiance, la responsabilisation ou encore l’écoute. Vers une intelligence collective durable À l'heure où la complexité du marché du travail ne cesse de croître, l'intelligence collective offre une réponse adaptée aux défis modernes. Elle permet non seulement de résoudre des problèmes complexes, mais aussi d'innover de manière continue. Pour autant, il ne s'agit pas d'une solution miracle, mais d'un processus exigeant, qui nécessite un engagement constant de la part de toute l'organisation. Les entreprises qui réussiront à exploiter pleinement le potentiel de l'intelligence collective seront celles qui parviendront à créer un environnement propice à l'expression et à la valorisation des talents de chacun. Comme le souligne Pierre Lévy, c'est en reconnaissant que "personne ne sait tout, tout le monde sait quelque chose" que les entreprises pourront véritablement tirer parti de la somme des connaissances disponibles en leur sein. Réalisé par Romain Moracchini, formateur et coach
Dans l'océan tumultueux du monde des affaires contemporain, les entreprises sont confrontées à des vagues de changement constantes. L'évolution rapide de la technologie, les dynamiques du marché mondial et les pressions sociétales créent un environnement où l'adaptabilité est la clé du succès. Et au cœur de cette capacité d'adaptation se trouve la gestion du changement. Les entreprises qui prospèrent sont celles qui peuvent non seulement anticiper et répondre aux évolutions du marché, mais aussi celles qui peuvent orchestrer ces changements de manière fluide et efficace. Une gestion du changement efficace apporte d'innombrables avantages à la fois aux équipes et à l'entreprise. Elle permet non seulement de minimiser les risques et les perturbations, mais elle crée également un environnement propice à la croissance, à l'innovation et à la satisfaction des employés, renforçant ainsi la résilience et la compétitivité de l'organisation. Dans ce contexte, la gestion du changement émerge comme une compétence essentielle pour les managers d'aujourd'hui. La capacité à anticiper, à conduire et à intégrer le changement est devenue aussi cruciale que les compétences traditionnelles en management. Les managers jouent un rôle central dans la transformation des visions stratégiques en actions concrètes, tout en naviguant avec agilité à travers les turbulences du changement. Quelles sont les sources de résistance au changement et comment les surmonter ? La résistance au changement est courante lorsqu'une équipe est confrontée à de nouveaux défis et à des ajustements. Mais l’identification de ses résistances et une gestion adéquate sont cruciales pour minimiser leurs impacts sur la mise en œuvre du changement. Les sources de résistance peuvent provenir de divers facteurs tels que la peur de l'inconnu, la perte de contrôle, les habitudes ou routines, l'incertitude quant à l'avenir, etc. La diversité des réponses individuelles face au changement est une réalité souvent négligée. Face au changement, les réactions des individus varient en fonction de leurs préférences comportementales et de leur style de personnalité. Dans ces cas-là, il peut être intéressant de se pencher sur le modèle DISC de William Marston et le profil Nova pour mieux comprendre les résistances et surtout les besoins des collaborateurs. Dans le cadre des formations-ateliers que Valeur Plus donne sur la thématique de la gestion du changement, la compréhension des types de personnalité et des modes de fonctionnement est d'ailleurs le premier objectif avant d'identifier les différentes étapes du changement et les postures à adopter. En connaissant les styles de personnalités, les motivations et besoins de ses collaborateurs, un manager peut mieux adapter les approches de gestion du changement et surmonter les résistances. Nous vous transmettons quelques recommandations et leviers que vous pouvez actionner pour surmonter ces résistances selon les préférences comportementales de vos collaborateurs. Avec une personne qui a plutôt besoin de normes et de rigueur, il serait judicieux de lui expliquer en détail le processus du changement. Tandis qu’une personne qui préfère l’harmonie et la stabilité va avoir besoin d’être rassurée et de savoir que l’entreprise a mesuré les impacts sur les personnes. Pour ce qui est des personnes qui aiment interagir et avoir du plaisir dans leurs missions, le manager devrait les faire participer au changement et leur expliquer les opportunités de celui-ci. Et la meilleure approche avec les personnes qui ont besoin de défi et d’action serait de leur montrer le retour sur investissement ainsi que les bénéfices du changement. Comment communiquer efficacement un changement et embarquer les équipes ? La communication efficace d'un changement au sein d'une organisation est cruciale pour minimiser la résistance et maximiser l'adhésion des équipes. Il est crucial que les membres de l'équipe comprennent pleinement le contexte du changement, son impact sur l'organisation et le rôle spécifique qu'ils joueront dans sa mise en œuvre. C’est pourquoi les leaders doivent élaborer une stratégie de communication claire, transparente et engageante. Un aspect souvent négligé de la communication du changement est l'écoute active. Les leaders doivent être ouverts aux préoccupations et aux questions des employés, démontrant ainsi une volonté d'entendre et de comprendre leurs perspectives. Encourager la communication bidirectionnelle devient ainsi impératif pour favoriser l'engagement et l'adhésion de l'équipe au changement. Des mécanismes tels que des réunions régulières, des sessions de feedback et des canaux de communication ouverts doivent être établis pour offrir aux employés la possibilité de s'exprimer, de poser des questions et de contribuer de manière significative au processus de changement. En outre, embarquer les équipes nécessite une communication continue et la création d'un sentiment d'appartenance à la vision commune. Chez Valeur Plus, nous sommes convaincus qu’encourager la participation active des parties prenantes tout au long du processus renforce l'engagement et favorise une adoption plus rapide du changement. Les ateliers collaboratifs, les groupes de travail et les sessions de brainstorming sont des moyens efficaces d'encourager la participation active dès le début du processus. Qui dit changement dit souvent nouveauté. Que ce soit de nouvelles tâches, de nouvelles approches professionnelles, de nouveaux procédés, de nouveaux outils, ou encore de nouvelles directives, dispenser une formation aux employés impliqués dans ces nouveautés demeure essentiel. En conclusion, la gestion du changement n'est pas simplement une nécessité, mais une opportunité pour le développement et la croissance. Comprendre les différentes réactions individuelles, mettre en œuvre des stratégies de communication et d'engagement efficaces, et gérer la résistance de manière proactive sont les clés pour maximiser les chances de réussite. Que ce soit pour former vos managers dans la gestion du changement ou accompagner les membres de la direction dans l’élaboration d’une stratégie de gestion du changement adaptée à vos besoins spécifiques, nous sommes à vos côtés pour stimuler votre succès ! Réalisé par Cassandra Kunkel, responsable marketing et gestionnaire de formation
L'événement annuel de Valeur Plus, qui a rassemblé plus de 40 managers, professionnels des ressources humaines et directeurs-trices le 7 septembre 2023, témoigne de l'évolution en cours dans le monde du travail. De nos jours, il ne suffit plus d'avoir des compétences techniques pour réussir dans le monde professionnel. Les soft skills, et notamment l'intelligence émotionnelle, sont devenues des compétences incontournables pour les professionnels en gestion et leadership. L'importance de ces compétences a été mise en évidence lors de la conférence-atelier qui a marqué le début de l'événement. Les participants ont découvert comment l'intelligence émotionnelle peut jouer un rôle essentiel dans le développement de relations professionnelles positives, la gestion efficace des équipes et la réussite dans des environnements de travail de plus en plus complexes. Le cas pratique interactif a illustré comment l'application de ces principes peut résoudre des problèmes réels et améliorer la performance organisationnelle. Maintenant, penchons-nous sur l'intelligence émotionnelle et son importance en management. Qu'est-ce que l'intelligence émotionnelle ? L'intelligence émotionnelle, popularisée par différents psychologues dont Daniel Goleman et Paul Ekman, est la capacité à percevoir, comprendre, gérer et utiliser nos émotions, ainsi que celles des autres, de manière efficace. Elle joue un rôle essentiel dans la manière dont nous interagissons avec notre environnement, tant sur le plan personnel que professionnel. En d'autres termes, l'intelligence émotionnelle consiste à être conscient de nos émotions, à les gérer de manière appropriée et à utiliser cette conscience émotionnelle pour prendre des décisions judicieuses. Quelle est l'importance de l'intelligence émotionnelle en management ? L'intelligence émotionnelle est d'une importance cruciale en management. Les managers qui possèdent des compétences en intelligence émotionnelle sont mieux équipés pour comprendre et répondre aux besoins émotionnels de leurs collaborateurs. Cela favorise un environnement de travail positif et productif. De plus, ces managers sont plus aptes à communiquer efficacement, à résoudre les conflits et à prendre des décisions éclairées. Les équipes dirigées par des managers dotés d'une intelligence émotionnelle développée sont souvent plus motivées, plus engagées et plus performantes. L'intelligence émotionnelle aide également les managers à gérer le stress, à maintenir leur calme en situations difficiles et à inspirer confiance à leur équipe. Tout cela contribue à améliorer la performance globale de l'entreprise, le bien-être de ses employés et le succès de la marque employeur ! Quelles sont les 5 composantes de l'intelligence émotionnelle selon Daniel Goleman ? Daniel Goleman a identifié cinq composantes essentielles de l'intelligence émotionnelle, qui sont interconnectées et jouent un rôle fondamental dans notre vie quotidienne :
Comment utiliser l'intelligence émotionnelle à bon escient dans son management ? L'intelligence émotionnelle est un atout précieux en management, et son utilisation efficace peut contribuer à créer des environnements de travail positifs, à renforcer les relations interpersonnelles et à stimuler la performance de l'équipe. Prenant en compte les 5 composantes citées auparavant, nous vous proposons quelques actions concrètes pour utiliser l’intelligence émotionnelle à bon escient en tant que manager : Tout d'abord, nous sommes convaincus qu’il est essentiel de cultiver une communication ouverte et honnête avec votre équipe. Créez un espace où les membres de votre équipe se sentent à l'aise pour partager leurs pensées, leurs préoccupations et leurs idées. Écoutez activement et montrez de l'intérêt pour ce qu'ils ont à dire. Ensuite, nous vous invitons à être un leader exemplaire en matière de gestion des émotions. Montrez votre propre intelligence émotionnelle en gérant vos réactions de manière constructive, en particulier dans des situations stressantes et difficiles. L'encouragement est une autre façon d'utiliser l'intelligence émotionnelle à bon escient. La clé est de donner fréquemment des feedbacks positifs et constructifs à vos collaborateurs. Célébrez leurs réussites et montrez que vous appréciez leur travail. Cela renforce leur motivation et leur engagement. Enfin, essayez de traiter les conflits de manière respectueuse et collaborative. Plutôt que de les éviter, utilisez-les comme des opportunités pour améliorer la compréhension mutuelle et renforcer les relations. En pratiquant ces principes d'intelligence émotionnelle, vous créerez un environnement de travail plus harmonieux et productif. En conclusion, il est important de reconnaître que les cinq composantes de l'intelligence émotionnelle ne sont pas seulement des compétences en soi, mais aussi des leviers puissants qui démontrent notre utilisation de cette intelligence. Chez Valeur Plus, nous sommes déterminés à vous accompagner dans le développement de ces compétences essentielles grâce à nos outils, nos formations et nos coachings dédiés. Faire progresser votre intelligence émotionnelle peut être la clé de votre succès personnel et professionnel. Réalisé par Cassandra Kunkel, responsable marketing et gestionnaire de formation Nombreux sont les managers qui sous-estiment l'impact du feedback bien exécuté. Pourtant, le feedback est un véritable levier de croissance et d'amélioration continue. Dans le monde du management, le feedback est bien plus qu'un simple échange de commentaires. Le mot feedback est l’anglicisme de "nourrir en retour". Lorsque nous donnons un feedback, notre intention est de fournir quelque chose de bénéfique à la personne qui le reçoit. Cela peut prendre différentes formes. Tout d'abord, le feedback peut être une source de reconnaissance et d'appréciation. En soulignant les réussites et les initiatives couronnées de succès, il nourrit le besoin fondamental de se sentir valorisé et encouragé dans son travail. D'autre part, le feedback peut également identifier les zones d'amélioration. En mettant en évidence les faiblesses ou les insuffisances, il offre à la personne des pistes pour se corriger, se développer et progresser. Le but est de fournir des informations constructives et des conseils pertinents qui permettent à l'individu de nourrir en retour sa croissance personnelle et professionnelle. En utilisant efficacement cet outil puissant, les managers peuvent favoriser un environnement de travail productif, stimuler le développement des équipes, renforcer leur motivation et leur engagement et améliorer la performance globale de l’entreprise Pourquoi le feedback est un outil indispensable en management ? Le feedback joue un rôle crucial dans le développement des individus et de l'entreprise. Que ce soit un feedback de renforcement (mettant en avant les réalisations et les compétences pour renforcer la personne) ou un feedback de développement (identifiant les domaines d'amélioration et corrigeant une attitude ou comportement), un feedback bien réalisé permet de :
Quelles sont les clés pour réussir un feedback ? Un feedback mal réalisé peut avoir des conséquences négatives sur l'équipe et l'entreprise. Il peut entraîner une démotivation et baisse de l'engagement, une résistance au changement, des tensions, une détérioration de la confiance, une mauvaise communication ou encore une régression des performances. Il est donc essentiel que les managers soient conscients des conséquences potentielles d'un mauvais feedback et qu'ils s'efforcent de fournir des retours constructifs, équilibrés et respectueux. Pour réussir son feedback, voici quelques conseils essentiels que nous vous partageons :
Qui plus est, les feedbacks devraient idéalement être donnés de manière régulière tout au long de l'année. Nous vous conseillons de ne pas les limiter à des moments formels tels que les évaluations annuelles, mais de les intégrer dans votre management au quotidien. Il est également important de fournir un feedback immédiat lorsque cela est nécessaire ainsi que d'encourager les employés à solliciter des feedbacks, à s’en donner entre eux ainsi qu’à leurs responsables. Comment instaurer une culture du feedback dans l'entreprise ? Nous sommes convaincus que le feedback devrait se faire à 360 degrés, d’autant plus dans un style de management collaboratif. Nous préconisons alors de développer une culture où le feedback est valorisé et encouragé à tous les niveaux de l'organisation. Cette approche favorise un environnement de confiance, d'apprentissage et de collaboration. Pour instaurer une culture du feedback, il est important de créer un environnement ouvert et sûr où les employés se sentent à l'aise pour partager et recevoir des commentaires, où les retours sont perçus comme des occasions d'apprentissage et d'amélioration plutôt que comme des critiques négatives. Il est selon nous nécessaire de former les managers ressources pour développer leurs compétences en matière de communication constructive, d'écoute active et renforcer leur capacité à fournir un feedback efficace. D’ailleurs, les dirigeants de l'entreprise devraient être les premiers à donner l'exemple en fournissant un feedback constructif et en valorisant cette pratique au sein de l'organisation. En conclusion, grâce à des feedbacks constructifs et à une culture du feedback dans l'entreprise, les managers peuvent aider leurs collaborateurs à atteindre leur plein potentiel et à contribuer de manière significative aux objectifs de l'entreprise. Valeur Plus est à vos côtés pour vous accompagner dans cette évolution et former vos cadres et vos équipes ! Réalisé par Cassandra Kunkel, responsable marketing et gestionnaire de formation
Aujourd'hui, les entreprises sont confrontées à une diversité de 4 générations sur le marché du travail. Chacune d'entre elles a des motivations, des attitudes et un rapport au travail bien différents. Plus que jamais, le rôle du manager est essentiel pour conforter la place de chacun, afin d’en tirer toutes les forces au bénéfice du collectif de travail. Les différentes générations en entreprise sont-elles vraiment liées aux classes d’âges ? Les générations en entreprise sont souvent utilisées pour aider à comprendre les différences de perspectives et de motivations au sein des entreprises, mais il est important de les considérer comme des constructions sociales plutôt que des catégories strictes basées sur l'âge. De plus, l'éducation et les expériences de vie uniques d'une personne peuvent également avoir une influence importante sur sa perspective et sa manière d'interagir avec les autres au travail. Par exemple, une personne qui a grandi dans un environnement où la collaboration est encouragée peut-être plus encline à travailler en équipe que quelqu'un qui a grandi dans un environnement plus compétitif et strict. Cependant, la génération à laquelle une personne appartient peut également influencer ses comportements et son rapport au travail. Les générations ont grandi dans des contextes sociaux différents et ont été exposées à des tendances et à des développements uniques qui les influencent. Les générations peuvent également partager des valeurs et des comportements communs, ceci indépendamment du contexte social dans lequel elles ont grandi. En effet, nous attribuerons cette tendance au fait que certaines générations s’adaptent au contexte social auquel elles font face. C’est pourquoi, la définition des préférences comportementales des générations en Suisse n’est pas la même celle dans un pays en développement par exemple ou même au sein d’une même société. En fin de compte, les comportements et les rapports au travail d'une personne sont influencés par un mélange de facteurs, y compris sa génération, son contexte social, son éducation et ses expériences personnelles. Mais alors, comment définir les différentes générations et leurs besoins ? Chaque génération a grandi dans un contexte social et économique différent, ce qui a eu une influence sur ses valeurs, ses motivations et sa vision du travail. Selon les tendances, les générations sont souvent définies comme suit : Les baby-boomers : nés pendant la période d’après-guerre, ils connaissent une période de croissance économique et de stabilité (entre 1946 et 1964 environ). Ils préfèrent un environnement de travail où l’expérience peut être acquise et sont plus enclins à être dévoués au travail. Ils attendent d’être rémunérés à la hauteur de leur engagement professionnel. Ils donnent une grande importance à la carrière (valeur qu’ils inculqueront à la génération suivante). ➜ Contexte social : la croissance au travail La génération X : nés pendant une période de croissance économique, ils connaissent, par la suite, une période de chômage, de crises financières, du choc pétrolier et du ralentissement de la croissance (entre 1965 et 1980 environ). Ils sont soucieux de garder leur emploi et montrent une grande loyauté envers leur employeur. Ils sont alors plus enclins à suivre les règles et les procédures établies. Ils accordent une grande importance à démontrer leurs compétences, ils sont proactifs et cherchent à prouver leur valeur (valeurs qu’ils inculqueront à la génération suivante). ➜ Contexte social : la sécurité au travail La génération Y : nés pendant une période de chômage, de crises financières, du choc pétrolier et du ralentissement de la croissance, ils connaissent la période des digital natives avec l’arrivée d’internet et des téléphones portables (entre 1980 et 2000 environ). Ils ont grandi en même temps qu’internet et les nouvelles technologies avec la normalisation qu’ils ne travailleraient pas pour la même entreprise toute leur vie. Ils sont souvent associés à une orientation vers la vie personnelle et à la quête de sens dans le travail. Ils sont plus sceptiques à l'égard de l'autorité et préfèrent un environnement de travail moins hiérarchique. Ils ont le goût pour le travail bien fait mais ont besoin de reconnaissance au travail pour rester motivés. Ils sont plus attachés aux valeurs et à l’écologie (valeurs qu’ils vont transmettre à la génération suivante). ➜ Contexte social : le bien-être au travail La génération Z : nés pendant la période des digital natives, ils connaissent la période ultra-connectée (entre 2000 et 2015 environ). Ils ont grandi avec la technologie et s'attendent à ce qu'elle soit utilisée de manière intensive dans leur environnement de travail. L’information leur est disponible à la demande, qu’ils peuvent y accéder à leur guise, que ce soit depuis n’importe où et sur divers supports. Ils sont en quête de sens et cherchent des employeurs qui s'engagent pour des causes sociales et environnementales. Ils ont soif d’apprendre, de se perfectionner et d’entreprendre. Ils ont besoin de flexibilité et n’acceptent plus le système pyramidal. Cette génération est encore en train de se développer et peut évoluer. ➜ Contexte social : l’épanouissement au travail Comment tirer parti de la mixité générationnelle ? Bien gérée, la mixité générationnelle peut apporter de nombreux avantages aux entreprises en termes de diversité de perspectives, de richesse d’expérience, de créativité et d'innovation, mais aussi de flexibilité et d’adaptation aux changements. En travaillant ensemble, les différentes générations peuvent faire de leur différence une force pour l'entreprise. Les entreprises peuvent tirer parti de la diversité des générations en leur permettant de collaborer et de partager leurs compétences et perspectives uniques. Cependant, pour que cela fonctionne, il est important de créer des environnements de travail inclusifs qui prennent en compte les besoins et les motivations de chaque génération. Selon nous, la diversité des générations au travail peut être un levier de la performance collective. Et les managers jouent un rôle clé en encourageant la communication ouverte, en soutenant la diversité, en reconnaissant les atouts uniques de chaque génération en faisant preuve de souplesse dans la gestion de différents styles de travail. Vous vivez une mixité générationnelle au sein de votre entreprise et souhaitez mettre en place des mesures concrètes pour que la collaboration intergénérationnelle soit optimale ? N’hésitez pas à faire appel aux compétences de Valeur Plus pour vous accompagner dans cette démarche. Réalisé par Cassandra Kunkel, responsable marketing et gestionnaire de formation, et Camille Steininger, consultante entreprise junior
Nous parlons de plus en plus de bienveillance dans le monde du travail. Non seulement le télétravail et les contraintes de la pandémie nous ont contraints à revoir notre mode de management, mais les nouvelles générations expriment haut et fort leur désir de mettre du sens et de l’humain au cœur de l’entreprise. Mais que signifie le management bienveillant? Tout d’abord, la définition de la bienveillance se rapporte à « une disposition d'esprit inclinant à la compréhension, à l'indulgence envers autrui ». Appliqué au management, cela ne signifie pas de dire oui à tout et vivre au pays des bisounours. Au contraire, nous pensons que c’est surtout une prise de responsabilité, une coopération, une base de collaboration équitable et un certain courage managérial. La bienveillance implique des comportements managériaux centrés sur des relations interpersonnelles saines qui intègrent des notions comme le respect, l’empathie, la confiance, l’autonomie ou encore la liberté d’innover. Est-ce que la bienveillance est contradictoire avec la performance ? De prime abord, on pourrait croire que la bienveillance est incompatible avec les défis auxquels font face les entreprises pour atteindre leurs objectifs de rentabilité et de profit. Et pourtant, même avec un style de management bienveillant, l’objectif reste le même pour toute société : le rendement et la performance. Car sans entreprise rentable, pas d’emplois. Le management bienveillant est simplement une manière d’atteindre cette rentabilité. On pourrait donc dire que la bienveillance se trouve à mi-chemin entre les exigences de l’entreprise et les besoins de l’équipe. Quels sont les liens entre la bienveillance et la performance ? Dans le cadre des différents mandats que Valeur Plus délivre ainsi qu’à travers notre propre pratique, nous constatons que la mise en place d’une politique de management bienveillant donne lieu à un cercle vertueux qui place les collaborateurs dans de bonnes conditions de travail, génère plus de motivation et d’engagement. On imagine aisément qu’avec un manager pressant et restrictif, ses collaborateurs auraient facilement tendance à être démotivés, voire déprimés et ne fourniraient ainsi plus d’effort. Par conséquent, les objectifs risqueraient fort de ne pas être atteints. À l’inverse, un manager à l’écoute, encourageant, disponible et faisant preuve de compréhension instaurerait naturellement un climat de confiance, propice à l’épanouissement de son équipe. Par ailleurs, des relations saines, constructives et ouvertes rendraient les collaborateurs plus motivés, confiants et responsables. A la clé, ils fourniraient un travail plus efficace et plus performant. En adoptant une posture de bienveillance, le manager crée un véritable levier de performance pour l’entreprise car il peut :
Et si la performance était également un élément qui favorisait le développement de la bienveillance ? Un des outils les plus puissants pour aider les collaborateurs à progresser et à performer est sans aucun doute le feedback. Accompagné de défis stimulants et d’objectifs clairs et motivants, ces outils managériaux permettent à un individu de s’améliorer en continu pour contribuer aux résultats de l’entreprise et s’épanouir personnellement. Nous en sommes persuadés, la bienveillance sert la performance et vice-et-versa. Comment adopter un management bienveillant ? Rappelez-vous, la bienveillance est l’équilibre entre les exigences de l’entreprise et les besoins de son équipe. Toutefois, pour que la bienveillance au sein d’une entreprise et d’une équipe soit pérenne, 3 éléments sont selon nous primordiaux : la bienveillance avec soi-même, la réciprocité et la clarté. En effet, on ne peut pas être bienveillant avec les autres, si l'on ne l'est pas d’abord avec soi-même. À l’instar des masques à oxygène qui tombent du plafond en cas de dépressurisation de la cabine d’un avion en vol, chacun doit d’abord mettre son propre masque avant d’essayer d’aider les autres. Il en est de même avec la bienveillance. Nous vous encourageons ensuite à vous assurer que la bienveillance soit réciproque et claire en expliquant la démarche et les règles du jeu, en adoptant une posture collaborative et inclusive et en fixant les limites. Voici quelques pistes pour développer un management bienveillant :
Nous le savons, questionner les pratiques managériales ne se fait pas en un jour. Il s’agit d’un processus à long terme qui nécessite une implication forte, voire une nouvelle organisation du travail qui tend vers plus de collaboration. Il est important de trouver le bon ajustement et Valeur Plus est là pour vous accompagner dans cette démarche. Réalisé par Cassandra Kunkel, gestionnaire de formation et digital learning
Mon équipe a des attentes qui sont en pleine évolution Que nous ayons expérimenté beaucoup ou à peine le télétravail, la pandémie que nous venons de traverser a clairement fait évoluer notre rapport au travail. Dans les nombreux contacts que nous avons au sein des entreprises avec lesquelles nous collaborons, la thématique du télétravail et la flexibilité des horaires sont souvent amenées. Les derniers mois ont exacerbé le besoin de nombreux collaborateurs d’avoir plus de souplesse dans leur organisation professionnelle et personnelle. À côté de cette flexibilité demandée, nous observons également une appétence des équipes pour une quête de sens, dans le travail. Les collaborateurs ont besoin de comprendre ce qu’ils font, pour quelles raisons ils le font, comment ils font. Ils ne désirent plus seulement exécuter certaines tâches, ils veulent les comprendre, et surtout en devenir les acteurs : faire des propositions, prendre des initiatives, ajuster des processus, gagner en autonomie, se responsabiliser, trouver du sens. Même si elle touche toutes les tranches d’âges actives professionnellement, cette évolution est certainement le fruit de ce qui est amené avec les générations Y et Z. Ces deux générations ont grandi dans un contexte numérique qui permet d’obtenir de l’information rapidement, d’en demander facilement, de la partager tout aussi aisément. Cette connectivité contribue forcément à ce besoin de compréhension et de sens dans le travail. En tant que manager, comment est-ce que je peux répondre à ce besoin grandissant ? Si cela n’est pas encore fait, cette évolution passera par un ajustement de son style de management. Sans vouloir remettre en cause la légitimité d’un manager ou d’un responsable d’équipe, le positionnement de celui-ci devra s’adapter aux besoins exprimés ci-dessus. Grâce à notre expertise en matière de modes de gouvernance et à notre expérience acquise lors de mandats au sein de structures et entreprises de Suisse romande (formations, cohésions et dynamiques d’équipe, conseils, recrutements…), Valeur Plus préconise une approche qui cherche à développer un esprit collaboratif au sein des équipes. Reposant sur la responsabilisation de chaque membre d’une équipe, sur le partage de bonnes pratiques, les échanges au sein de l’équipe et la force de proposition, cette approche donne l’opportunité aux membres d’une équipe de participer plus activement à la vie de l’entreprise, à devenir parfois acteur du changement, à amener des propositions. De facto, ce mode de fonctionnement amène plus de sens. Forcément, cette évolution cherchant à développer un management collaboratif ne peut se faire en quelques jours. C’est la raison pour laquelle Valeur Plus accompagne de nombreuses entreprises et structures dans ce cheminement. La formation : un moyen d’accompagner les managers et les équipes vers un fonctionnement plus collaboratif Par l’intermédiaire de formations intra et inter-entreprises, Valeur Plus a les compétences de coacher, tant les managers que les équipes, dans cette évolution. Par une approche pragmatique et pratico-pratique, les équipes et les managers sont accompagnés dans la découverte d’outils collaboratifs adaptés au contexte professionnel spécifique de chaque entité. Cette plus-value pratique et adaptée s’accompagne généralement par le déploiement d’un profil NOVA qui amène de nombreuses clefs sur le savoir-être du manager, sa capacité à interagir avec ses équipes, et in fine à créer un lien de confiance. À côté du savoir-être, il est indispensable de travailler également sur le savoir-faire du manager et ses préférences en termes de culture organisationnelle. L’outil PRISME Management permet de faire un état des lieux des compétences d’encadrement du manager. Surtout, il propose des pistes de réflexion pratiques visant à développer tel ou tel domaine d’expertise. Ces deux outils complémentaires sont partagés et analysés lors de journées de formation et de séances de coaching individualisées. Ils permettent de challenger le manager sur ses pratiques, le questionnent sur son identité de manager et l’amènent à poser des actions concrètes pour faire évoluer son style de management, en adéquation avec son contexte professionnel. Des formations en mode collaboratif Dans le cadre de ses formations, Valeur Plus met en avant l’échange entre les participants, afin de favoriser le partage d’expériences et d’expérimenter l’intelligence collective. Cette même intelligence collective qui pourra faire des émules ensuite dans le contexte professionnel de chaque participant. Une grande partie des sessions de formation est ainsi dévolue à des travaux et des expériences vécues en sous-groupes, facilitant les échanges et la prise de parole de chacun. A l’image d’un responsable d’équipe cherchant à insuffler un mode collaboratif avec son équipe, le formateur Valeur Plus questionne, stimule ses participants, les amène à réfléchir sur des solutions qui sont pertinentes et qui font du sens. Un retour fréquent de la part de participants ayant pris part à un cursus de formation est le suivant : « Nous avons découvert des outils pratiques et surtout énormément appris grâce aux échanges avec les autres participants. C’est tellement enrichissant ! » La formation Valeur Plus : collaboration et expertise
Dans la volonté de proposer des alternatives pratiques, l’équipe de formateurs de Valeur Plus est constituée de personnalités ayant eu l’opportunité de se confronter au terrain et à la complexité du management. Grâce aux différents parcours des intervenants, les participants bénéficient d’inputs avisés et de partages d’expériences vécues. Cette expertise, combinée à une approche collaborative avec les participants, permet de créer une formation adaptée et cohérente. Besoin de complément d’information ? Nous proposons un large panel de thématiques qui touchent au management et modes de gouvernance. Au niveau du format, nous nous adaptons également à vos besoins et avons la capacité de donner des formations, en présentiel, à distance sous la forme de webinaire, ou encore en combinant les deux formats en format « blended ». D’autre part, notre plateforme e-learning, permettant aux participants de se préparer en amont d’une formation ou d’approfondir un sujet, complète cette offre. C’est avec plaisir que nous vous renseignons et discutons de vos besoins pour accompagner vos cadres et vos équipes. Réalisé par Christophe Guy, responsable formation Booster sa productivité, être moins stressé, mieux gérer les imprévus, être plus disponible pour ses collaborateurs, les avantages d’une meilleure gestion du temps et des priorités sont innombrables. Les managers qui gèrent bien le stress et les situations de crise sont des as de la priorisation. Ils savent bien faire la différence entre ce qui est urgent et important. En ce sens, ils appliquent la notion de « l’effort principal », à savoir, mettre la force où cela porte. La méthode de la matrice d’Eisenhower, qui vise à mieux prioriser les tâches et hiérarchiser ses priorités, est souvent utilisée. Pour gagner en efficacité, il faut distinguer ce qui est urgent de ce qui est important. Tout ce qui est urgent n’est pas forcément important et vice et versa. Il convient donc, pour être efficace, de placer les tâches à réaliser dans cette matrice. On traitera en priorité les tâches urgentes et importantes avant de planifier les activités importantes et non urgentes. Les affaires non importantes et non urgentes pourront être remises à plus tard. « Nous ne manquons pas de temps, mais nous en avons beaucoup dont nous ne savons pas tirer profit » – Sénèque Multitude de tâches, urgences plus ou moins avérées, imprévus... il est parfois difficile pour le manager de sortir la tête du guidon et prendre le recul nécessaire à une gestion adéquate et efficace des choses. Voici donc quelques astuces pour éviter la surcharge :
Il faut toutefois prêter attention à ne pas mettre de côté les relations humaines et la collaboration avec vos équipes. Chez Valeur Plus, nous sommes convaincus que malgré des moments parfois plus chargés, la communication, les échanges et le partage sont au cœur de tout succès. Vous souhaitez prendre des bonnes résolutions pour l’année prochaine et apprendre à mieux gérer votre temps, vos priorités et votre stress ? Faites appel à Valeur Plus ! Réalisé par Cassandra Kunkel, gestionnaire de formation et digital learning
L’entretien annuel d’évaluation est souvent vécu comme un moment sensible. Stressant pour le(a) collaborateur(trice), qui peut se sentir jugé(e), et délicat pour le(a) manager, qui ne sait pas toujours comment évaluer de manière neutre et objective, ni comment souligner les points faibles sans blesser les susceptibilités. Rendez-vous annuel orienté sur les performances des salariés, l’entretien d'évaluation est en perte de vitesse. Périodicité inadéquate, verticalité du management, processus anxiogène, l’entretien individuel est de plus en plus critiqué. L'entretien annuel dans sa forme "top -down" apparaît alors quelque peu dépassé. Cela n'implique pas que l'outil soit nécessairement mauvais, mais qu'il doive simplement être revu, remis au goût du jour, pour retrouver toute son efficacité. Car bien menés, ces entretiens sont de véritables leviers de management et de motivation. Mais comment les remettre au goût du jour ? En les adaptant à votre style de management. Nous avons constaté que le modèle de management pyramidal et hiérarchique décline et que plusieurs de nos clients expérimentent un système « collaboratif ». Il en va de même pour les entretiens annuels, qui se veulent plus collaboratifs et participatifs. En renommant ces échanges « entretiens de collaboration » plutôt que « d’évaluation », nous passons d’une posture en « face à face » vers une posture en « côte à côte ». Ainsi, ce n’est plus une séance de jugement, mais une façon de se donner du feedback. L’idée est de transformer la relation hiérarchique chef(fe)–collaborateur(trice) vers une relation de partenariat, non seulement tournée sur le passé, mais aussi sur l’avenir. Avec la question : comment mieux le construire ensemble ? « Les entretiens annuels représentent un moment privilégié de disponibilité et de dialogue. » Ces moments d’échange et de partage ne doivent pas se faire uniquement lors des entretiens annuels, mais tout au long de l’année. Des conversations plus fréquentes et plus personnalisées permettent aux collaborateurs(trices) comme aux managers de détecter les problèmes dès leur naissance, et de prendre des mesures sans attendre. Il faut dire aussi que les jeunes générations sont en attente d'un feedback permanent. Le feedback répond non seulement à un besoin de reconnaissance, mais il est également source de motivation et d’engagement.
Vous êtes aussi convaincus que la collaboration est la clé du succès, mais vous vous demandez comment l’appliquer ? N’attendez plus et faites confiance à Valeur Plus pour vous accompagner. Réalisé par Cassandra Kunkel, gestionnaire de formation et digital learning À quand la fin du management pyramidal et hiérarchique ? Si ce modèle a fait la réussite d’innombrables entreprises depuis plus de 130 ans, il atteint aujourd'hui ses limites. Propulsés par la crise du Covid, nous sommes entrés dans un monde où nous devons être plus réactifs et agiles pour faire face à la concurrence et aux nombreux défis qui nous attendent. Le fait de diluer les responsabilités à différents niveaux hiérarchiques se révèle donc contre-productif et ne permet pas aux collaborateurs(trices) de faire preuve de suffisamment d'autonomie et de sens des responsabilités. Nous constatons une augmentation importante de la démotivation des collaborateurs(trices) dans ce type d'organisation et cette situation ne fait que se confirmer avec les générations Y et Z. À terme, cela se traduit immanquablement par une baisse de la productivité, une hausse de l'absentéisme et un accroissement du turnover, avec en ligne de mire, des coûts très importants pour l'entreprise. Le constat est sans appel, les nouvelles générations ont un rapport au travail bien différent des précédentes. En effet, elles sont en quête de davantage de sens et de réalisation et ont besoin de faire corps avec la mission et les valeurs de l'entreprise qui les emploie. Avec ces nouvelles règles du jeu, les entreprises doivent se montrer plus attractives, cultiver leur « image employeur » et développer des modèles de gouvernance offrant davantage de souplesse et d'horizontalité, afin de favoriser l'émergence de l'intelligence collective. Le dictat du(de la) manager qui donne des ordres et du (de la) collaborateur(trice) qui exécute devient alors un schéma poussiéreux qui sera voué à disparaître d'ici peu. Aujourd'hui, le défi de tout entrepreneur est de réfléchir activement au modèle managérial qui convient le mieux à son organisation. Le système « collaboratif » est une voie nouvelle qu'expérimentent plusieurs de nos clients. Il permet aux collaborateurs(trices) de participer de manière très concrète et proactive à la vie de l'entreprise. Pour repenser ces modèles managériaux, il faut avant tout redéfinir la relation qui lie les cadres et leurs équipes et inverser la tendance. Au cœur de ces réflexions se trouve la notion de relation de confiance entre le(la) manager et ses collaborateurs(trices). À cela s'ajoute la transparence, la bienveillance, la délégation de certaines responsabilités et finalement, l'autonomie dans la prise de décisions.
Le(la) manager est désormais là pour encourager le développement des compétences et l'implication de ses équipes. Pour ce faire, il n'existe hélas pas de to-do-list miracle, cependant, forts de notre expérience, ces 6 actions phares nous paraissent essentielles pour amorcer le virage vers davantage de collaboratif :
Cela peut sembler simple au premier regard, mais ne vous méprenez pas. Courage, capacité de remise en question, vision innovante et détermination sont des qualités nécessaires à tout dirigeant d'entreprise souhaitant initier une telle transition. Un changement de culture managériale ne se décrète pas, il se vit, petit à petit, et s'accompagne dans la durée par différentes démarches de formation, de coaching et d'ateliers menés collectivement, avec la participation active des cadres et des collaborateurs(trices). Alors à vos réflexions . . . Réalisé par Johanne Pecora, Directrice adjointe |