Dans un environnement économique et social marqué par des attentes croissantes des collaborateurs, la reconnaissance au travail se révèle être un outil essentiel pour mobiliser les équipes, prévenir le désengagement et fidéliser durablement les talents. Cependant, pour qu’elle porte réellement ses fruits, elle doit être pensée, structurée et intégrée de manière cohérente à la stratégie de l’organisation. Alors comment activer efficacement ce levier stratégique et en faire un élément central de votre management et de votre politique RH ? Quel rôle joue la reconnaissance dans la rétention des talents ? La reconnaissance constitue un puissant facteur d’engagement et de fidélisation. Un collaborateur reconnu développe un sentiment d’appartenance, de valeur et de satisfaction professionnelle accrue, autant d’éléments essentiels pour son engagement durable. À l’inverse, le manque de reconnaissance génère frustration, baisse de motivation, voire départ. Dans nos diagnostics de climat social, nous constatons régulièrement que l’absence ou l’insuffisance de reconnaissance représente l’un des premiers facteurs de désengagement. C’est pourquoi intégrer la reconnaissance dans vos pratiques managériales est un investissement stratégique qui assure la rétention et la motivation de vos équipes sur le long terme. Quels sont les différents types de reconnaissance ? La reconnaissance ne se limite pas à la rémunération ou à des félicitations occasionnelles. Elle revêt plusieurs dimensions, toutes aussi importantes : 1. Reconnaissance monétaire et matérielle C’est la forme la plus explicite de reconnaissance : rémunération, primes, avantages. Mais elle ne peut être efficace que si elle est perçue comme juste, transparente et cohérente. L’équité ici est fondamentale. Exemples :
2. Reconnaissance relationnelle et existentielle Elle valorise le collaborateur en tant que personne, indépendamment de ses résultats immédiats. Elle construit un lien humain qui renforce le sentiment d’appartenance et la motivation intrinsèque. Exemples :
3. Reconnaissance de l’engagement et de la posture professionnelle Cette reconnaissance est essentielle pour maintenir la motivation, surtout dans les périodes incertaines ou les projets de longue haleine. Elle valorise l’implication, la rigueur, la persévérance, même en cas d’échec partiel. Exemples :
4. Reconnaissance des résultats et des contributions Elle structure la performance collective : elle donne du sens au travail, valorise les réussites, et alimente la fierté d’appartenance. Exemples :
5. Reconnaissance par le développement et la responsabilisation Reconnaître un collaborateur, c’est aussi lui donner de la marge de manœuvre, lui confier des projets ambitieux, lui permettre de monter en compétences. Cela alimente la confiance, la progression et le sentiment de contribution stratégique. Exemples :
6. Reconnaissance symbolique et collective Elle ancre la reconnaissance dans une culture d’équipe vivante et positive. Cette reconnaissance s’exprime à travers des rituels, des pratiques collectives, des célébrations partagées. Elle crée un cadre propice à l’engagement et à la coopération. Exemples :
Pourquoi la reconnaissance doit-elle être personnalisée ? Chaque individu possède une sensibilité et des attentes spécifiques en matière de reconnaissance. Certains collaborateurs apprécieront une reconnaissance publique lors d’une réunion d’équipe, d’autres préféreront des signes de reconnaissance discrets mais sincères en tête-à-tête. Adapter la reconnaissance en fonction des préférences et des sensibilités individuelles garantit son efficacité et sa pertinence. La reconnaissance efficace est donc celle qui s’ajuste au profil, aux attentes, à la culture et aux leviers de motivation intrinsèques de chacun. Cela suppose de connaître ses collaborateurs, de comprendre leur mode de fonctionnement, et de développer une posture d’écoute active. Chez Valeur Plus, nos interventions auprès des managers incluent cette prise de conscience essentielle via des outils tels que les profils NOVA, qui révèlent les préférences comportementales et les motivations des individus. Comment inscrire la reconnaissance dans une pratique managériale durable ? Pour que la reconnaissance devienne un véritable levier stratégique, elle doit être intégrée de manière cohérente et durable aux pratiques managériales et RH. Cela implique de :
Toute l'équipe de Valeur Plus vous accompagne sur ces différents axes en proposant des diagnostics précis, des formations pratiques et des accompagnements individuels sur mesure pour instaurer durablement cette culture de reconnaissance. Vous l’aurez compris, la reconnaissance ne s’improvise pas : elle se construit dans la durée grâce à une stratégie réfléchie, adaptée à la réalité et à la culture de chaque entreprise. En activant ces différents leviers et en intégrant les bonnes pratiques managériales adaptées à votre organisation, vous créez les conditions idéales pour fidéliser durablement vos collaborateurs, renforcer leur motivation et accroître la performance collective. Chez Valeur Plus, nous mettons notre expertise à votre disposition pour faire de la reconnaissance au travail un levier stratégique et concret pour votre entreprise. Réalisé par Cassandra Kunkel, responsable marketing et projets de formation
Les objectifs annuels : comment faire pour qu’ils ne deviennent pas de vaines résolutions ?1/24/2023
Nouvelle année, nouveaux défis, nouveaux objectifs ! Le début d’une nouvelle année calendaire est souvent synonyme de nouveaux objectifs, dans un environnement professionnel. Ces objectifs sont parfois discutés lors de l’entretien annuel de collaboration ou lors d’une rencontre à part, entre le responsable et son collaborateur. Motivants, stimulants, négociés, réalistes, ces objectifs doivent être « SMART ». Bien entendu, c’est important. Toutefois, nous n’allons pas nous attarder aujourd’hui sur la définition des objectifs à proprement parlé, mais plutôt sur le moyen de les atteindre. Nouvelle année, nouveaux défis, nouveaux objectifs… nouvelles déconvenues ? Pour alimenter la performance et la motivation au travail, les objectifs sont des facteurs-clef. Ne pas les atteindre peut s’avérer être contreproductif. En tant que cadre, qu’est-ce que vous pouvez entreprendre pour éviter que vos objectifs ou ceux de votre équipe riment avec déconvenues ? Le danger numéro 1 des objectifs est simplement leur oubli. Allez… on se projette en novembre 2023 ! On planifie ses entretiens annuels de collaboration, on ressort les formulaires d’entretien, et on se rend compte que plusieurs des objectifs fixés il y a quelques mois n’ont pas été encore atteints ou sont purement et simplement passés sous le radar. A force d’avoir la tête dans le guidon, cela peut clairement nous arriver à tous. Nous vous partageons 3 conseils pour que vos objectifs annuels soient efficaces et atteints : Conseil #1 : le suivi Aussi simple que cela puisse paraître, le suivi sera un très bon remède à la réalisation de vos objectifs et ceux de vos équipes. Faut-il encore avoir les bons outils pour l’assurer, ce suivi. A quoi bon fixer des objectifs, si c’est pour ne plus en parler durant les 12 prochains mois ? Un objectif évolue, stagne, progresse. Il vit, il est donc primordial d’en parler à des échéances régulières. Avec les membres de votre équipe, un suivi efficient des objectifs peut se faire lors des bilatérales que vous avez avec eux, de façon individuelle. Le bénéfice sera double : il permettra tout d’abord de faire avancer l’objectif. Et surtout, il démontrera à votre collaborateur que vous êtes concerné par ses objectifs, et de facto par son travail et sa propre évolution. Pas forcément besoin de faire un suivi toutes les deux semaines, peut-être que cela est suffisant tous les trois mois. En fonction de la nature de l’objectif, c’est vous qui serez le plus à même de le déterminer. Conseil #2 : la remise en question Un objectif est parfois lié à un projet. Vous y avez tous été confrontés au moins une fois ou l’autre, dans votre parcours professionnel : un projet n’avance pas toujours comme cela avait initialement été prévu, ou peut être aussi tout simplement reporté ou annulé. Un objectif peut aussi subir les aléas de circonstances externes et être ralenti. Vous et vos collaborateurs ne maîtrisez pas tous les tenants et les aboutissants. Dans ces cas-là, il est bon de challenger en cours d’année l’objectif initial : est-il toujours d’actualité, mérite-t-il des ajustements, doit-il être changé ? N’hésitez donc pas à reconsidérer la pertinence des objectifs de vos collaborateurs, et des vôtres aussi ! Conseil #3 : le coaching En tant que cadre, vos propres objectifs peuvent s’avérer être audacieux et particulièrement « challenging ». Alors que votre emploi du temps est serré, que votre environnement de travail est en mouvements, que vous pouvez douter de vos compétences, le coaching peut apporter un support pragmatique dans la réalisation des objectifs. Et si nous prenions un peu de hauteur pour mieux avancer ? Une pause bénéfique, une prise de recul, un temps de réflexions, un listing des options, un plan d’actions réalistes et réalisables ; plusieurs séances de coaching vous apporteront tous ces éléments et seront au service de vos propres objectifs. Un processus de coaching peut renforcer vos compétences. Le coaching de renforcement au service de vos objectifs C’est pour cette raison-là que, chez Valeur Plus, nous proposons des coachings de renforcement. Sous le format de 3 séances (plus 1 séance de lancement pour fixer le cadre du coaching et une séance de clôture), ce processus de coaching peut être proposé à un cadre ou un collaborateur, dans le but de :
Ce type de coaching a comme but premier de renforcer les compétences d’une personne. Nous sommes convaincus que le coaching est un outil précieux pour stimuler le succès d’un cadre ou d’un collaborateur, et lui donner les moyens de développer son potentiel à la hauteur de ses capacités. Différentes solutions de coaching Valeur Plus offre également trois autres types de coaching :
Si vous êtes intéressés, c’est avec plaisir que nous vous renseignons sur les possibilités offertes par le coaching en entreprise. En ce début d’année 2023, nous vous adressons tous nos vœux pour une année 2023 motivante, enrichissante et pleine de défis et d’objectifs stimulants. Réalisé par Christophe Guy, responsable formation et coach
Dans la vie privée comme dans le monde de l’entreprise, le recours au coaching est devenu, au fil du temps, une pratique courante, en réponse à un environnement professionnel toujours plus exigeant. Que l’on soit collaborateur, cadre ou encore à la tête d’une entreprise, la démarche séduit car elle permet de déployer les bonnes ressources au bon moment, en capitalisant sur le savoir-être et le savoir-faire de chacun. Le coaching poursuit quels objectifs ? Il est bien entendu question de stimuler la performance, d’encourager le développement de compétences ciblées, d’atteindre des objectifs ambitieux, mais aussi de veiller au déploiement du plein potentiel de la personne accompagnée, dans le respect et la bienveillance. Le principal attrait de ce type de démarche réside dans la mise en lumière des ressources, peut-être encore non exploitées, sur lesquelles le coaché peut s’appuyer et évidemment, sur la prise de conscience de ses véritables points d’amélioration, éléments incontournables sur lesquels il sera appelé à travailler en profondeur. Voici quelques types d’objectifs qui peuvent être formalisés de manière tripartite (mandant, coach et coaché) :
Concrètement, comment ça marche ? À l’origine de toute démarche d’accompagnement constructive se trouve un lien de confiance, qu‘il convient d’instaurer dès les premières minutes de collaboration. D’où l’importance de réaliser un entretien de calibrage pour affiner les attentes de part et d’autre et s’assurer de la compatibilité entre le coach et le coaché. Réalisé sur mesure, ce type d’accompagnement s’inscrit généralement dans une démarche tripartite ciblée en réponse aux besoins de l’entreprise et du coaché. Déployée conjointement, cette approche s’insère parfaitement dans la réalité professionnelle d’un cadre ou d’un collaborateur, moyennement une implication réciproque. Découpés en plusieurs séances espacées dans le temps, le suivi régulier qui est mis en place, la méthodologie et les outils utilisés permettent de corriger rapidement les écarts, d’identifier les leviers d’action et de lever les freins, en générant de la valeur ajoutée, source de résultats observables à court et moyen termes. D’un point de vue méthodologique, l’expérience du coach et les moyens dont il dispose lui permettent d’aborder différentes postures tout en jonglant entre phase d’introspection, exercice de mise en situation, échanges de bonnes pratiques et prises de mesure directement transposables dans la réalité opérationnelle du coaché. En marge des objectifs fixés en début de mandat, l’accompagnement permet aussi de donner une réponse concrète à des événements professionnels plus soudains, pour lesquels un regard externe est le bienvenu. À titre d’exemple : une analyse spécifique à rendre à sa hiérarchie, une situation de crise à gérer entre deux collaborateurs ou encore une présentation à dérouler devant une assemblée extraordinaire seront autant de situations qui pourront être solutionnées en capitalisant sur la riche expérience d'un coach professionnel certifié. En pratique, un coaching s’inscrit dans le temps, généralement sur une période de 3 à 6 mois et s’articule de la façon suivante :
Dans quel contexte la pratique du coaching est-elle recommandée ? Sollicité par les ressources humaines, le responsable hiérarchique ou le coaché lui-même, le recours à l’expertise d’un coach est profitable dans de nombreuses situations. Pour illustrer ceci, voici quelques cas de figure qui retracent fidèlement la réalité observée au sein des entreprises :
Quels sont les avantages de ce type de démarche ? Par une approche permettant de prendre de la hauteur, la démarche de coaching contribue à renforcer le lien de confiance et le soutien donné aux équipes, elle permet également de stimuler le succès des collaborateurs en leur donnant les moyens de développer leur potentiel à la hauteur de leurs capacités, avec une contribution positive à la vie de l’entreprise. D’un point de vue plus général, le coaching est un levier qui permet de cultiver une image employeur positive et soucieuse de l’épanouissement de ses équipes. Finalement, disponible aussi dans une variante à la carte, le coaching offre une réponse ponctuelle à des besoins plus spécifiques, en toute flexibilité. Vous l’aurez compris, les intervenants Valeur Plus peuvent naviguer entre deux postures : celle de coach et celle de consultant. Le coach est questionnant et aide les coachés à trouver eux-mêmes des réponses à leurs problématiques. Le consultant conseille, donne des outils et aide à la résolution de cas pratiques. En résumé, c’est la force de cette double approche qui permet aux coachés d’atteindre les résultats escomptés. Désormais conscient des nombreux outils qui peuvent être déployés pour stimuler le potentiel de vos collaborateurs, franchissez le pas et faites appel aux compétences de Valeur Plus SA pour entrevoir un accompagnement sur mesure de qualité. Réalisé par Johanne Pecora, Directrice adjointe
Bien que nécessaire dans certains cas de figure, se séparer d'une personne et mettre fin à ses rapports de travail est rarement une étape évidente pour l'employeur et encore moins pour l'employé(e) concerné(e). Accepter une décision de licenciement et être à la recherche d'une nouvelle opportunité professionnelle constitue un réel défi et présente de multiples enjeux dans la vie d'un(e) collaborateur(trice). Pour faire face à cette situation, nous mettons notre expérience au service de vos besoins et aidons vos collaborateurs(trices) ainsi que vos cadres à attirer l’œil des recruteurs en se démarquant des autres candidats. En plus d’augmenter leurs chances de réussite, le recours à une entreprise spécialisée telle que Valeur Plus pour accompagner un(e) collaborateur(trice) dans sa transition professionnelle peut également contribuer à renforcer la marque employeur de votre entreprise. En effet, avec cette démarche, vous montrez que votre société se soucie de ses employés et qu'elle est prête à investir dans leur développement professionnel, même en cas de licenciement. Cela peut donc promouvoir l'image de votre entreprise en tant qu'employeur responsable et bienveillant. Notre consultant, Samuel Gay, spécialiste des recrutements, des assessments et de la transition professionnelle, vous dévoile quelques conseils prodigués à ses coachés dans le cadre de leur processus de transition professionnelle. 1. Faites le bilan de vos compétences et définissez vos intérêts Lors d’une transition professionnelle, une auto-évaluation peut être nécessaire pour faire le point sur vos objectifs et vos compétences. Ce temps entre deux activités est une opportunité pour marquer une pause et réaliser le bilan de vos intérêts, de vos valeurs et de vos forces. Prenez le temps de réaliser cette démarche fondamentale et assurez ainsi le succès de votre transition. Il est important que vous répondiez aux trois questions suivantes :
Ce travail d’introspection vous permettra d’augmenter vos chances de trouver le travail qui vous mettra en valeur et dans lequel vous aurez du plaisir. Comme disait Confucius : « choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ». Afin de compléter cette démarche, demander un feedback à vos anciens collègues ou clients, voire même à vos proches vous permettra d’avoir un regard extérieur sur vos qualités et vos compétences clés. Vous mettrez ainsi en lumière vos talents naturels et vos talents cachés, ceux-ci n'auront alors plus de secrets pour vous. De plus, l’ensemble de ce processus de bilan valorise et redonne de la confiance en soi : « Savoir ce qui vous rend unique, spécial et ce à quoi vous aspirez vraiment va vous permettre de vous démarquer des autres candidats ».
6. Préparez-vous efficacement, votre entretien de recrutement, c'est votre porte ouverte vers de nouvelles opportunités Vous avez personnalisé votre dossier de candidature et êtes convoqué pour un premier entretien, Bravo ! Voici quelques conseils pour mener à bien cet exercice.
En conclusion
Comme vous l'avez compris, la transition professionnelle représente un véritable challenge pour les personnes qui doivent se repositionner sur le marché de l'emploi. Le regard externe et l’objectivité d’un coach peut faire toute la différence. Les techniques et les méthodes de recrutement évoluent rapidement. Une transition professionnelle doit être menée aujourd’hui comme de la gestion de projet. Elle comporte ses règles, ses méthodes et ses bonnes pratiques. Afin de mener à bien ce processus et d'augmenter les chances de réussite, pensez à Valeur Plus SA et offrez à vos collaborateurs(trices) les services de nos experts. Ils(elles) seront ainsi mieux armé(e)s et plus confiant(e)s pour avancer en toute sérénité sur le chemin professionnel qui les mènera au succès ! Réalisé par Samuel Gay, consultant, formateur et coach Dans un précédent article sur la tendance actuelle des coachings en entreprise, nous vous avions partagé la formule qui résumait l’action du coaching : Performance = Potentiel – Interférences. Intéressons-nous aujourd’hui au troisième élément de cette formule, les interférences, et plus précisément à celles que nous nommons les croyances limitantes. Que sont-elles, en quoi influencent-elles notre vie (tant privée que professionnelle) et pourquoi ont-elles un rôle central à jouer dans un processus de coaching ? Qu’est-ce qu’une croyance en coaching ? Nous avons tous un système de croyances relatives à la vie en général, à nous-même, au monde professionnel. Elles nous viennent de notre éducation, de notre parcours, de nos expériences, et sont souvent formées de stéréotypes, de généralisations d’expériences vécues, de dictons populaires. Certaines de ces croyances sont utiles, c’est-à-dire qu’elles nous aident à vivre en société, à faire des choix, à se sentir appartenir à un groupe, à avancer. Par exemple La plupart des citoyens de notre pays croient que la démocratie est le meilleur système de gouvernance. Est-ce vrai ? Là n’est pas l’important, car jamais personne ne pourra prouver que la démocratie est effectivement le meilleur système, il faudrait pour cela comparer une multitude d’autres systèmes, prendre en compte des critères multiples et évaluer des systèmes utopistes qui n’ont pas été testé en pratique dans l’histoire de l’humanité. Ce qui importe en revanche, c’est que les gens croient que la démocratie est bonne et utile, et que cette croyance soit partagée par une majorité. Cela permet aux citoyens d’agir selon les principes de la démocratie sans remettre quotidiennement en question la gestion du pays. Un autre exemple de croyance utile que beaucoup de gens partagent est « qui ne tente rien n’a rien ». De nouveau, l’important n’est pas de savoir si cette affirmation est véridique ou non, il serait d’ailleurs impossible de le prouver. C’est bien l’utilité de cette croyance qui importe, dans le sens où elle va permettre à la personne qui la nourrit d’oser, de prendre des risques, de tenter. D’autres croyances, au contraire, ont un impact négatif sur notre vie dans le sens où elles nous empêchent d’effectuer certaines actions, d’avancer ; ce sont des croyances limitantes. Elles peuvent être assimilées à des préjugés que nous avons, et elles sont appelées limitantes car dans le langage du coaching elles limitent le potentiel d’un individu. Il serait impossible de lister les croyances limitantes existantes, car elles sont infinies. Voici cependant quatre catégories de croyances régulièrement partagées et entretenues dans notre société :
Nos croyances sont donc comme un filtre de perception à travers lequel nous voyons notre monde et analysons les événements qui le traversent. Le problème – et il y en a un – est que notre cerveau identifie ces croyances comme des vérités, et ces vérités vont guider notre comportement afin qu’il s’y conforme. Un exemple ? Si je perds mon emploi à 50 ans, et que je crois qu’à partir de 50 ans il est impossible de trouver un nouvel emploi, je vais me mettre dans une disposition négative, penser que ma situation est catastrophique, et très certainement avoir de la peine à décrocher des entretiens d’embauche. Si au contraire, en perdant mon emploi à 50 ans je pense qu’il me reste 15 années pour réaliser un dernier objectif professionnel qui me tient à cœur, je vais me mettre dans une disposition positive, imaginer des opportunités (une nouvelle formation par exemple) et entamerai mes recherches avec un entrain qui me rapportera sûrement des résultats positifs. Attention, loin de nous la « méthode Coué », ou l’idée d’affirmer que seul notre perception de la réalité influe sur ce qui nous arrive. Simplement, le fait d’avoir des croyances très ancrées sur la façon dont fonctionne le monde ne peut que nous empêcher de voir la situation autrement, et de chercher des solutions alternatives. Les coachs diront même que parfois, les croyances limitantes constituent une protection confortable pour ne pas risquer l’échec. Si, par exemple, je crois qu’il est impossible de gagner sa vie en tant que comédien, je vais m’autoriser à ne jamais tenter ma chance et ne prendrais donc pas le risque d’essayer et d’échouer. Confortable, non ? Le problème des croyances limitantes réside donc dans le fait qu’elles influent nos comportements et nos choix pour qu’ils collent au plus près à celles-ci. " L’effet pervers des croyances est leur aspect auto-réalisateur : je crois, donc je vais agir en conséquence, et ma croyance s’en trouvera renforcée. " Exemple : Je crois que je ne sais pas parler en public. Je vais donc éviter de prendre la parole en séance. Si je décide de tenter une fois, il y a fort à parier que je bafouerais, rougirais, et vivrais ce moment gênant négativement. Cette expérience va venir renforcer ma croyance que je ne sais pas parler en public, et je ne prendrais plus le risque d’essayer.
Identifier ses croyances limitantes et s’en défaire Pour identifier ses croyances qui nous limitent, nous pouvons nous faire aider d’un.e coach, évidemment, mais nous pouvons aussi réfléchir aux pensées qui nous viennent dans certaines situations bloquantes. Un indice utile : les phrases qui contiennent « toujours », « jamais », « tout le monde », « il faut », « je dois » sont généralement des croyances limitantes, car elles nous cantonnent à une vision étroite et rigide de la situation (« je n’y arriverai jamais »), ou elles font peser un poids énorme sur nos épaules quant à ce qui est attendu de notre part (« je dois toujours faire face à mes responsabilités »). Une fois que vous avez identifié une croyance, il n’est pas nécessaire de vous demander si cette croyance est vraie, il faut simplement vous demander :
Si les réponses à ces 3 questions sont oui, continuez d’alimenter cette croyance. Si les réponses à ces questions sont non, alors vous pouvez estimer utile de vous débarrasser de cette croyance. Faites-le test avec n’importe laquelle de vos croyances et passez-la à travers le filtre des 3 questions ci-dessus. Chez Valeur Plus, nous sommes persuadés qu’un travail sur les croyances limitantes relatives au monde professionnel est extrêmement puissant dans un processus d’accompagnement tel qu’un coaching. Se défaire de nos croyances limitantes nous permet de vivre chaque situation avec un regard neuf, d’appréhender notre rôle au sein de notre environnement professionnel avec objectivité, d’identifier les mesures à prendre pour progresser et avant tout d’oser avancer en étant conscient de notre potentiel. Ce travail que nous réalisons avec nos clients en coaching leur permet d’avancer petit à petit en modifiant leur façon de voir les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien et trouver ainsi des clés pour arriver à leurs objectifs.
Premièrement, d’où vient le coaching ? Comment le définir ? La pratique du coaching vient du domaine sportif, où il est depuis longtemps admis qu’un(e) champion(e) a besoin d’un coach pour s’entraîner, travailler ses points forts et ses points faibles, l’accompagner tant du point de vue physique que mental. Tim Gallwey - coach en tennis - a énoncé une formule qui résume l’action du coaching, quel qu’en soit le domaine : P = P - I, soit : Performance (ou succès) = Potentiel – Interférences. Si nous appliquons cette formule au coaching en entreprise : La performance = l’atteinte de notre objectif Le potentiel = nos compétences, nos forces, nos talents, notre savoir-être, etc. Interférences = nos blocages, nos freins, nos croyances limitantes, ce qui nous empêche de réussir, nos peurs, etc. Nous voyons à travers cette formule toute simple que le métier du coach va principalement résider dans l’aide à la prise de conscience de son client de ses points forts (potentiel) et de ses freins (interférences). Il faudra ensuite travailler à capitaliser sur les points forts et désamorcer les freins. La posture du coach Comment différencier le coach d’autres intervenants qui ont pour mission d’aider un individu ou un groupe à atteindre ses objectifs ? Il n’est pas rare qu’un coach doive expliquer ce qu’il n’est PAS, pour faire comprendre ce qu’il est. Petit tour d’horizon de ce que le coach n’est pas. Un thérapeute Le thérapeute va chercher dans le passé la cause des blocages, alors que le coach aide à identifier le blocage, mais ensuite se concentre sur le futur dans une volonté de surmonter le blocage. La cause n’est ainsi pas travaillée. Un consultant Le consultant conseille, amène son expertise de contenu (par exemple un consultant en Supply Chain Management devra avoir une solide expérience et des connaissances en chaîne logistique), tandis que le coach amène son expertise du processus de réflexion. Qu’importe qu’il ne connaisse pas le contenu de votre métier, il est là pour vous aider à élargir votre périmètre d’analyse, à prendre conscience de vos ressources ainsi que de ce qui vous bloque et à mettre en place un plan d’action pour réussir. Il vous accompagne dans un changement personnel au niveau de votre comportement, de votre vision des choses, de vos croyances, etc. Un formateur Le formateur transmet un savoir précis, alors que le coach cherche à susciter le changement chez son client en le faisant prendre conscience de ses ressources. Il peut toutefois transmettre un apport théorique en expliquant des modèles de communication ou de comportement qui aideront son client à mieux se comprendre ou à mieux comprendre sa situation. La différence réside donc surtout dans la posture du coach. Les frontières n’étant pas hermétiquement fermées, le coach qui a une expérience dans l’un des 3 domaines cités ci-dessus pourra à tout moment changer de casquette et par exemple conseiller son client comme un consultant en gestion d’entreprise. Pourquoi un tel engouement ? Maintenant que nous avons vu ce qu’est le coaching, comment expliquer qu’il soit si plébiscité aujourd’hui dans le monde de l’entreprise ? Une piste pour expliquer ce phénomène est à chercher au niveau du besoin de sens qui se fait chaque fois plus fort dans le monde du travail : Fracture entre les générations qui n’ont pas la même vision du monde du travail, période de transition entre différents modèles de management (transition parfois tumultueuse vers un management participatif ou collaboratif), automatisation du travail qui remet en question certains métiers, bref, l’environnement est aujourd’hui propice à la remise en question du sens que l’on donne à notre travail. Dans cet environnement, le coaching se positionne parfaitement en aidant l’individu à redonner du sens à ce qu’il fait. Il faut donc savoir qu’un processus de coaching n’est jamais anodin, car il implique une remise en question, et donc une possible volonté de changement pour le client, et par conséquent un risque pour l’entreprise de perdre un employé. Le coaching répond également à un besoin individuel d’accompagnement. Il est bénéfique pour tous, quel que soit le niveau hiérarchique ou le poste, vu qu’il constitue une aide personnalisée, permet de prendre du recul et réfléchir sur sa pratique et ses croyances. Coaching individuel et coaching d’équipe Deux différents types de coaching peuvent être menés, le coaching individuel ou le coaching d’équipe :
Quel coach choisir ? Si vous êtes décidé à faire appel à un coach, comment choisir parmi la quantité de praticiens ? La qualité d’un coaching va dépendre de la personnalité du coach, de son parcours, de sa méthode. Quelques conseils que nous vous donnons :
Sources :
*prénoms d’emprunt. Confinement oblige, le télétravail explose. Il suffit de constater la réduction du trafic sur nos autoroutes et dans nos trains (estimé à 65% (1)) pour imaginer le nombre d’employés qui travaillent dorénavant depuis leur domicile. Or, il ne s'agit pas de télétravail classique, un ou deux jours par semaine, pour les habitués. C'est une organisation à domicile "de crise", avec enfants à la maison, matériel pas toujours adapté, et à 100%. Nous avons voulu savoir comment se passe ce travail à domicile en cette période alors nous sommes allés poser la question à quelques personnes contraintes au télétravail dans différents domaines. Petit tour d’horizon de leur vécu. Alizée*, horlogerie. Pour Alizée qui a un poste à responsabilités dans le domaine de l’horlogerie, le télétravail est une révolution. Son employeur n’entrait pas en matière jusqu’à la crise du Covid-19. Tout est fait sur la place de travail pour favoriser le bien-être, pourquoi travailler depuis la maison? semblait être la devise de l’entreprise. Disposant déjà d’un VPN (connexion à distance) et d’un ordinateur portable, elle a pu s’adapter rapidement. « En une semaine, tout le monde a été équipé, parfois sur son poste privé. Ce qui m’impressionne le plus est la confiance qui nous a été témoignée par la Direction », elle ajoute. Ce qui ne change pas : Alizée reste en contact permanent avec ses collègues et ses supérieurs. Leur outil de communication interne fonctionne très bien, et les séances se font en visioconférence. La Direction a demandé à tout le monde de respecter les horaires de travail habituels : être connecté via VPN entre 9h et 16h. « Cela permet de structurer sa journée, d’éviter de trop mélanger professionnel et privé » ajoute Alizée. Ce qui change : « On a plus de difficultés à être productifs car nous n’avons pas toujours le bon matériel à la maison », et d’ajouter que les deux écrans et sa chaise tout confort du bureau lui manquent. Et Alizée et ses collègues appliquent les bonnes pratiques en matière de cybersécurité, « il faut être attentifs, ne pas faire n’importe quoi, cela implique une responsabilité individuelle, faire encore plus attention ». Ce qu’elle conseille : « Il faut pouvoir trouver un lieu depuis lequel nous sommes ni dérangés ni mal installés » suggère Alizée. Et, plus important encore, elle invite tout le monde à bloquer des heures de travail et à les respecter scrupuleusement. « Si, au début, on peut se réjouir de travailler avec des horaires souples, je pense que c’est dangereux à terme. On se retrouverait à travailler tout le temps, à tout mélanger. Une contrainte est nécessaire, et c’est encore mieux si elle vient du supérieur. » Mégane*, psychologie clinique Pour Mégane qui travaille comme psychologue dans un hôpital, le télétravail est également une nouveauté. « En thérapie, on a l’habitude de rencontrer les patients en face à face, tout faire par téléphone est très étrange ». Mais cela se passe bien pour celle qui a également réalisé que « les lectures, la saisie d’informations et l’étude des cas » est souvent plus agréable et plus productive depuis la maison. Ce qui ne change pas : Les rendez-vous avec les patients sont maintenus mais ils se font par téléphone. Les supervisions et les séances de réseaux se font par visioconférence. « On suit toujours les patients, on reste disponibles, peut-être même davantage car ils n’hésitent pas à appeler en cas d’anxiété, ce qui est assez fréquent ces temps ». Ce qui change : Un entretien thérapeutique au téléphone a des effets très différents en fonction des patients. « Certains se livrent plus volontiers, considérant que le téléphone les protège, d’autres ont plus de peine ». Un certain nombre de colloques et de formations, très importants pour garantir une bonne pratique, sont suspendus. « Mais c’est temporaire, on espère pouvoir bientôt retrouver ce lien étroit entre tout le monde pour continuer à échanger et se coacher les uns les autres ». Elle conclut « c’est peut-être le plus dur: ce manque de présence de l’encadrement, le fait qu’on n’a plus la possibilité de vite débriefer entre deux portes ». Ce qu’elle conseille : « Chacun a des besoins différents, en fonction de son lieu de vie, de sa situation personnelle et de son vécu ». Le seul vrai conseil qui peut être donné est « écoutez-vous ». Si vous ressentez le besoin d’être en contact avec vos collègues, votre responsable, d’être très entouré, exprimez-le. Si au contraire vous vivez bien cette période d’autonomie, tant mieux. « Les gens doivent savoir qu’ils ont le droit d’être mal, moins productifs, anxieux, nous vivons une situation inédite et il faut accepter ses effets sur nous. L’essentiel est de garder à l’esprit que nous sommes entourés de personnes-ressources dans notre entourage personnel et professionnel et que nous pouvons les activer ». Alain*, Direction de PME Pour Alain qui est directeur de PME, la situation de confinement nous pousse à chercher des solutions qui paraissaient jusqu’alors secondaires. « Le télétravail, oui, on en faisait un peu, mais jamais sérieusement ni de façon très organisée ». Avec les recommandations du Conseil Fédéral, la PME d’Alain est passée en mode « distanciel » en quelques jours. Ce qui ne change pas : « Nous essayons de garder un esprit d’équipe et organisons des visioconférences régulières ». Les mandats continuent à être dirigés par les chefs de projet et chacun sait ce qu’il a à faire. « On estime que les gens doivent être disponibles comme ils l’étaient au bureau, donc on téléphone sans hésitation ». Ce qui change : Au-delà des inquiétudes économiques qui touchent toutes les PME et les plongent dans l’incertitude, c’est l’esprit familial qui en prend un coup. « On a l’habitude de se toucher la main le matin, de régler les choses autour d’une table et ce n’est plus possible. Par contre, on entre forcément un peu plus dans l’intimité des gens, on voit quelle couleur ils ont choisie pour leurs murs, quel est le niveau sonore de leurs enfants » il ajoute, joueur. Ce qu’il conseille : « Mouiller le maillot ». Dans une situation comme celle-ci, où chacun se retrouve chez soi à devoir travailler pour son entreprise, « c’est la bonne volonté individuelle qui prime ». Si chacun joue le jeu, s’autodiscipline et parvient à faire de cette situation une opportunité, alors « nous pourrons en sortir gagnants ». « Il faut savoir profiter de cette liberté, être là pour les siens, mais tout à la fois prendre au sérieux notre rôle vis-à-vis de l’entreprise qui nous emploie, essayer de ménager les deux ». Quelques recommandations Chez Valeur Plus également nous sommes passés en télétravail. Nous avons l’habitude de cette pratique, mais elle s’est grandement intensifiée depuis quelques semaines. Chacun a un vécu très différent du télétravail, comme l’a évoqué Mégane, et il est difficile de donner une liste de recommandations exhaustive. Mais entre notre expérience et la revue de presse que nous avons effectuée, nous pouvons tout de même vous rappeler quelques principes:
Complément pour les managers
Nous pensons à vous et vous envoyons force et courage à distance. Nous sommes toujours là pour vous. Sources bibliographiques
(1) Site swissinfo (2) Article tribune de Genève "préserver sa santé" (3) Vidéo postée sur le profil LinkedIn de Madame Nathalie Bourquenoud (4) Formation LinkedIn télétravail (5) Article Le Temps "rester une équipe à distance" (6) Guide du télétravail édité par Worklab |