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RECRUTEMENTS EN COURS
CHEF(FE) DE PROJET - DIRECTEUR(TRICE) DE TRAVAUX CONSTRUCTION - 80-100%

Nous recrutons un(e) chef(fe) de projet - Directeur(trice) de travaux

2/11/2021

 
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Notre cliente Laurent Construction SA, est une entreprise familiale fondée en 1780, spécialisée dans la construction. Elle est composée d’un total de 70 collaborateur·trice·s (entreprise générale, maçonnerie, bureau d’architecture). Ses valeurs basées sur la confiance et le respect sont le ciment d’une recherche permanente de relations privilégiées avec chaque client, qu’elle considère comme des partenaires.
​Dans le cadre de son développement, elle est à la recherche de son·sa
CHEF·FE DE PROJET – DIRECTEUR·TRICE DES TRAVAUX
TAUX D’ACTIVITÉ ENTRE 80 & 100% NÉGOCIABLE
Vous planifiez et organisez des projets de construction (rénovation, transformation, logements, bâtiments commerciaux et industriels) et assumez la responsabilité des différentes phases d’exécution du projet.
Vos missions et tâches principales :
  • Garantir le suivi et la gestion de toutes les étapes du chantier (gérer des plans d’exécution – appels d’offres / soumissions – contrat d’entreprise – négociation avec les partenaires – suivi du planning – gestion des coûts –décomptes finaux et mise en service)
  • Participer et élaborer des projets selon les besoins
  • Coordonner et piloter l'activité des entreprises sur le site
  • Assurer un suivi rigoureux des délais et gérer les budgets qui vous sont attribués
  • Collaborer activement avec la Direction et les partenaires internes et externes de l’entreprise en vue de garantir des prestations de qualités
  • Conduire les réunions de chantier et prendre le PV
  • Faire respecter les prescriptions légales de santé et sécurité sur les chantiers

Votre profil :
  • Architecte HES, dessinateur en bâtiment, CFC dans le domaine du bâtiment ou titre jugé équivalent
  • Formation complémentaire de conducteur de travaux ES/ET un plus
  • 3 années d'expérience dans un poste similaire avec une forte orientation en gestion de chantiers en Suisse
  • Intérêt pour les nouvelles technologies et maîtrise de l’outil ArchiCAD souhaitée
  • Autonomie dans le travail et aimant collaborer en équipe
  • Qualité organisationnelle et sens du travail bien fait
  • Ténacité et orientation solutions
  • Capacité de négociation et à faire respecter les règles
  • Entregent et orientation client

Nous vous offrons :
  • Un poste passionnant avec une grande autonomie
  • Une rémunération attractive liée à vos compétences et expériences
  • Une entreprise dynamique, respectueuse de ses collaborateurs et proche de ses clients
  • Des projets et chantiers variés

Entrée en fonction :
  •  De suite ou à convenir

​Renseignements :
  • M. Samuel Gay, consultant RH – Email : rh@valeurplus.ch
Si vous souhaitez vous investir pour renforcer l’équipe de notre cliente, nous attendons votre dossier de candidature complet (lettre de motivation, CV, attestations de formations et certificats de travail) transmis par le site jobup.ch.

Nous recrutons un(e) architecte

12/9/2020

 
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Notre cliente MEL Architecture, qui fait partie de Laurent Construction SA, est active dans la construction depuis 1780. Elle est composée de 2 entités complémentaires que sont la construction et l’entreprise générale et totalise 70 collaborateur·trice·s. Ses valeurs, basées sur la confiance et le respect sont le ciment d’une recherche permanente de relations privilégiées avec chaque client, qu’elle considère comme des partenaires. Le pôle Architecture (MEL Architecture) est en forte croissance, tout comme Laurent construction.

Dans le cadre de son développement, elle est à la recherche de son 
ARCHITECTE
TAUX D’ACTIVITÉ ENTRE 80 & 100% NÉGOCIABLE
Vous êtes chargé·e de concevoir le projet architectural, de définir les plans et documents écrits pour l'implantation du bâtiment, sa composition, son organisation et l'expression de son volume ainsi que le choix des matériaux et des couleurs.

Vos missions et tâches principales :
  • Réaliser les études de faisabilité
  • Réaliser l’avant-projet, finaliser le projet et effectuer les demandes d’autorisation
  • Représenter l’apparence du projet définitif ainsi que des plans d’exécution détaillés au moyen de plans d’ensemble, de maquettes ou encore de croquis
  • Constituer un dossier complet et le soumettre aux autorités afin d’obtenir le permis de construire et gérer les bases légales en cas de recours
  • Proposer un concept et un programme cohérent de construction en conseillant la clientèle et en évaluant les coûts
  • Coordonner et contrôler la réalisation des travaux en conformité avec les plans et les limites budgétaires prévus
  • Prendre en charge les clients s’adressant au bureau et assurer une approche globale et personnalisée en adéquation avec la philosophie de l’entreprise
  • Participer aux séances bilatérales avec sa directrice afin de coordonner les activités et valider les projets architecturaux
  • Participer régulièrement aux séances de coordination avec les autres architectes pour fixer et suivre les objectifs généraux de l’organisation et pour assurer l’opérationnel
  • Prendre toutes les mesures qui vont dans un sens d’amélioration continue

Votre profil :
  • Architecte EPF/HES ou équivalent
  • Maîtrise de l’outil ArchiCAD version 24
  • 3 années d'expérience préalable en tant qu’architecte en Suisse
  • Créatif·ve et intuitif·ve, vous trouvez des solutions originales et pragmatiques
  • Votre esprit d’analyse et de synthèse vous permet d’anticiper les problèmes avec efficacité
  • Votre connaissance du domaine vous permet d’être à l’avant-garde au niveau de la construction
  • Votre sens développé du service assure la fidélisation de nos clients

Nous vous offrons :
  • Un poste qui vous permettra d’utiliser toute votre polyvalence
  • Lien direct avec la direction
  • Travailler au sein d’une entreprise proche du client
  • Souplesse au niveau du taux d’activité

Entrée en fonction :
  • De suite ou à convenir

​Renseignements :

M. Jean-Pierre Monney, consultant RH – Email : rh@valeurplus.ch

Si vous souhaitez vous investir pour renforcer l’équipe de notre cliente, nous attendons votre dossier de candidature complet (lettre de motivation, CV, attestations de formations et certificats de travail) transmis par le site jobup.ch d’ici au 15 janvier 2021.

Nous recrutons un(e) chef(fe) de projet

12/9/2020

 
Photo
Notre cliente Laurent Construction SA, active dans la construction depuis 1780, est composée de 2 entités complémentaires que sont la construction et l’entreprise générale et totalise 70 collaborateur·trice·s. Ses valeurs, basées sur la confiance et le respect, sont le ciment d’une recherche permanente de relations privilégiées avec chaque client, qu’elle considère comme des partenaires.
​
Dans le cadre de son développement, elle est à la recherche de son·sa
CHEF·FE DE PROJET
TAUX D’ACTIVITÉ ENTRE 80 & 100% NÉGOCIABLE
Vous organisez et assurez la conduite des projets de bout en bout. Vous assumez la responsabilité des différentes phases, depuis la définition des besoins des clients en spécifications fonctionnelles et techniques jusqu'à la livraison, voire la mise en production.

Vos missions et tâches principales :
  • Élaborer des projets sur la base des besoins des clients tout en tenant compte des contraintes juridiques, légales et techniques
  • Assurer le développement et le suivi des projets dont vous avez la responsabilité
  • Assurer le suivi et la gestion de toutes les étapes du chantier (plans d’exécution – contrat d’entreprise – négociation avec les partenaires – suivi du planning – gestion des coûts – décomptes finaux et mise en service)
  • Gérer les budgets qui vous sont attribués tout en mettant tout en oeuvre afin de les respecter
  • Assurer la direction et l’accompagnement de l'équipe sous votre responsabilité, constituée de conducteurs de travaux
  • Développer les liens de collaboration avec les clients et les entreprises prestataires
  • Fournir un rapport détaillé à la direction sur la bonne marche de son service
  • Diriger, coordonner les activités des professionnels spécialisés, des entrepreneurs, fournisseurs (au bénéfice d'un contrat signé) et assurer le suivi des chantiers sous sa responsabilité
  • Organiser et définir la phase d’étude et de planification tout en analysant les variantes d’exécution et d’optimisation de la réalisation

Votre profil :
  • Architecte HES, technicien·ne en planification des travaux, dessinateur·trice en bâtiment ou équivalent
  • Maîtrise de l’outil ArchiCAD version 24
  • 5 années d'expérience préalable en tant que chef·fe de projet en entreprise générale en Suisse
  • Esprit de décision et capacité à l’action
  • Esprit méthodique, de synthèse, d'analyse, de logique
  • Grande autonomie dans le travail
  • Pratique confirmée et compétences dans la conduite de personnel
  • Sens du service client

Nous vous offrons :
  • Un poste passionnant avec des responsabilités élevées
  • Lien direct avec la direction
  • Travailler au sein d’une entreprise proche du client
  • Souplesse au niveau du taux d’activité

Entrée en fonction :
De suite ou à convenir

Renseignements :
M. Jean-Pierre Monney, consultant RH – Email : rh@valeurplus.ch

Si vous souhaitez vous investir pour renforcer l’équipe de notre cliente, nous attendons votre dossier de candidature complet (lettre de motivation, CV, attestations de formations et certificats de travail) transmis par le site jobup.ch d’ici au 15 janvier 2021.

Nous recrutons un(e) tenancier(ère) d'établissement de restauration (poste pourvu)

11/12/2020

 
Professionnels de la restauration et entrepreneurs passionnés,

​cette sensationnelle opportunité est faite pour vous!
Pour le compte de notre mandante, nous recherchons le futur tenancier d'un établissement à Cheseaux, situé dans un complexe immobilier flambant neuf.

​Au service de votre créativité, de votre soif de challenge et de votre besoin d'indépendance, vous apprécierez :
  • Locaux tout équipés pour la restauration et la vente de produits du terroir
  • Surface intérieure de 90m2 et jolie terrasse semi-couverte et ombragée de 130m2
  • Espace de stockage, de préparation et vestiaires-douches au sous-sol
  • Possibilité de proposer et d’influer sur les aménagements finaux (décoration, mobilier, tables, terrasse)
  • Fûts de bière professionnels au sous-sol pour tirage de breuvages artisanaux
  • Idéalement situé au centre du village de Cheseaux dans un quartier d’habitation et de commerces
  • Ouverture de l’établissement possible dès le printemps 2021
  • Business plan à disposition permettant de faire les projections financières globales utiles au lancement du projet
Titulaire d'une patente, êtes-vous prêt à mettre en valeur votre expérience et votre savoir-faire de cuisinier diplômé (CFC ou autre certification jugée équivalente) afin de relever ce beau défi ?
​
Lancez-vous, seul ou en couple, dans cette aventure humaine aux mille saveurs et transmettez votre dossier de candidature complet par le site jobup.ch

Pour tous renseignements : rh@valeurplus.ch

Nous recrutons un-e chef-fe RH pour la Municipalité de Rolle

11/4/2020

 
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Notre cliente - la Municipalité de Rolle - est à la recherche de son-sa
CHEF-FE DE SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES
ET DES AFFAIRES SOCIALES À 70%
Vous contribuez à la mise en œuvre de la politique des ressources humaines pour les 5 services et les 90 collaborateurs de l’administration et êtes le-la représentant-e pour les affaires sociales communales, en tenant compte des orientations politiques, avec l'objectif d'assurer un équilibre optimal entre les besoins du service public de Rolle et ceux des collaboratrices et collaborateurs.

Vos missions et tâches principales :
  • Proposer à la Municipalité les axes de développement et d’amélioration et mettre en œuvre la politique du personnel.
  • Répondre aux citoyens, rediriger les demandes et représenter l’administration auprès des acteurs sociaux de la région.
  • Assumer la responsabilité opérationnelle liée à la mise en œuvre des processus et procédures touchant la gestion des ressources humaines.
  • Piloter et gérer les salaires et les assurances sociales.
  • Planifier, diriger, animer et coordonner les activités du personnel de votre service (assistante RH et travailleur social) en maintenant la motivation des collaborateurs investis.
  • Élaborer, piloter et rendre des comptes concernant le budget du service.
  • Conduire des projets d'envergure dans le cadre du développement et de la modernisation des prestations de votre domaine.
  • Apporter conseils et appui à la Municipalité, aux cadres et collaborateurs de l'administration.

Votre profil : 
  • Au bénéfice d’une formation complète dans le domaine de la gestion RH ou titre jugé équivalent.
  • Pratique de responsable RH confirmée et compétences dans la conduite de personnel.
  • Connaissance du milieu social et intérêt pour le travail en réseau avec les partenaires spécialisés de la région.
  • Expérience dans une organisation d’envergure similaire avec des responsabilités significatives.
  • Solides compétences dans la conduite de projets stratégiques transversaux.
  • Aisance dans la communication et qualité d’écoute reconnue.
  • Vision globale, esprit de synthèse et excellente capacité rédactionnelle.
  • Esprit de décision et capacité à l’action.
  • Sens du service public.

Nous vous offrons :
  • Un poste passionnant avec des responsabilités élevées.
  • La possibilité de côtoyer des organisations publiques (Canton, Région, Communes et associations).
  • Les avantages d’une administration publique moderne (télétravail notamment).

Entrée en fonction :
À convenir.

Renseignements :
M. Samuel Gay, consultant RH – Email : samuel.gay@valeurplus.ch.

Si vous souhaitez vous investir pour l’administration de Rolle, nous attendons votre dossier de candidature complet transmis par le site Jobup.ch d’ici au 22 novembre 2020 (lettre de motivation, CV, attestations de formations et certificats de travail)

Nous recrutons des formateurs(trices) TRE

11/4/2020

 
Nous sommes une société active depuis plus de 20 ans en Suisse romande, spécialisée dans la gestion d’entreprise et
la formation. Nous répondons aux besoins de nos clients dans les domaines du pilotage, du développement, de la
gestion des ressources humaines et de la stratégie. Nous sommes également spécialisés dans la formation vente,
management et communication.

Dans le cadre de notre développement, pour notre succursale à Vevey qui est orientée TRE, nous sommes à la
recherche d'un-e
FORMATEUR - FORMATRICE
(Taux d’activité de 50%)
VOTRE PROFIL :
  • Vous avez une excellente maîtrise des outils informatiques Excel / Word / PowerPoint
  • Vous êtes au bénéfice d’un certificat de formateur d’adultes FSEA1
  • Dynamique, motivé(e), l’engagement ne vous fait pas peur
  • Vous pouvez faire valoir une expérience pratique dans le domaine de la formation, plus particulièrement dans la réinsertion professionnelle
  • Vous faites preuve d’excellentes aptitudes interpersonnelles, de communication et d’esprit d’équipe
  • Empathique, doté(e) d’une bonne écoute, vous savez mettre en confiance et faire émerger les compétences de savoir-faire et de savoir-être ainsi que les valoriser
  • Vous savez traiter les urgences et respecter les délais fixés. Vous êtes capable de faire preuve de souplesse et d’adaptabilité
  • Vous avez une aisance rédactionnelle et une excellente orthographe (CV - lettres de motivation)
  •  Vous savez anticiper et prendre des initiatives au bon moment

VOS TACHES :
  • Respecter les normes de qualité « Eduqua »
  •  Assurer la conduite et l’animation de formations dans les domaines suivants :
    Bilans de compétences | Élaboration de CV et lettres de motivation | Entretiens d’embauche | Réseaux |50+
  • Élaborer et mettre à jour les documentations (informatique et papier) pour toutes les activités liées à la fonction de formateur
  • Conseiller et informer les participants sur les différentes formations offertes
  • Préparer les salles de cours pour les formations
  • Assurer la relecture des documents des participants pour les contrôles de mise en page et d’orthographe
  • Mettre à jour les documents dans le cadre de la démarche qualité
  • Participer activement au processus d’amélioration continue dans son domaine et transmettre les propositions d’innovation

NOUS OFFRONS :
  • Un challenge au sein d’une nouvelle équipe, permettant le développement de vos connaissances
  • Un cadre de travail agréable, enrichissant et varié

Entrée en fonction : janvier 2021 ou à discuter
Lieu de travail : Vevey
​
Nous prions les personnes intéressées d’adresser votre dossier de candidature complet à l’adresse suivante :
rh.plateforme@valeurplus.ch

Coaching : travaillez sur vos croyances limitantes.

11/3/2020

 
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Dans un précédent article sur la tendance actuelle des coachings en entreprise, nous vous avions partagé la formule qui résumait l’action du coaching : Performance = Potentiel – Interférences.

Intéressons-nous aujourd’hui au troisième élément de cette formule, les interférences, et plus précisément à celles que nous nommons les croyances limitantes. Que sont-elles, en quoi influencent-elles notre vie (tant privée que professionnelle) et pourquoi ont-elles un rôle central à jouer dans un processus de coaching ?
 
Qu’est-ce qu’une croyance en coaching ?
Nous avons tous un système de croyances relatives à la vie en général, à nous-même, au monde professionnel. Elles nous viennent de notre éducation, de notre parcours, de nos expériences, et sont souvent formées de stéréotypes, de généralisations d’expériences vécues, de dictons populaires. Certaines de ces croyances sont utiles, c’est-à-dire qu’elles nous aident à vivre en société, à faire des choix, à se sentir appartenir à un groupe, à avancer.
Par exemple 
​

La plupart des citoyens de notre pays croient que la démocratie est le meilleur système de gouvernance. Est-ce vrai ? Là n’est pas l’important, car jamais personne ne pourra prouver que la démocratie est effectivement le meilleur système, il faudrait pour cela comparer une multitude d’autres systèmes, prendre en compte des critères multiples et évaluer des systèmes utopistes qui n’ont pas été testé en pratique dans l’histoire de l’humanité. Ce qui importe en revanche, c’est que les gens croient que la démocratie est bonne et utile, et que cette croyance soit partagée par une majorité. Cela permet aux citoyens d’agir selon les principes de la démocratie sans remettre quotidiennement en question la gestion du pays.
​

Un autre exemple de croyance utile que beaucoup de gens partagent est « qui ne tente rien n’a rien ». De nouveau, l’important n’est pas de savoir si cette affirmation est véridique ou non, il serait d’ailleurs impossible de le prouver. C’est bien l’utilité de cette croyance qui importe, dans le sens où elle va permettre à la personne qui la nourrit d’oser, de prendre des risques, de tenter.

D’autres croyances, au contraire, ont un impact négatif sur notre vie dans le sens où elles nous empêchent d’effectuer certaines actions, d’avancer ; ce sont des croyances limitantes. Elles peuvent être assimilées à des préjugés que nous avons, et elles sont appelées limitantes car dans le langage du coaching elles limitent le potentiel d’un individu.
Il serait impossible de lister les croyances limitantes existantes, car elles sont infinies. Voici cependant quatre catégories de croyances régulièrement partagées et entretenues dans notre société :
Les croyances limitantes relatives à soi :
​
  • Je ne suis pas créatif.ve 
  • Je ne sais pas parler en public
  • Je dois prendre la responsabilité de mes échecs 
  • J’ai toujours été maladroit
  • Etc.
Les croyances limitantes relatives aux autres :
​
  • Les hommes sont tous avides de pouvoir 
  • Les chefs d’entreprise ne pensent qu’à l’argent
  • Les femmes doivent être deux fois plus dures que les hommes pour se faire respecter
  • Il faut se méfier des gens trop gentils
  • Etc.
Les croyances limitantes relatives à la vie en général :
​
  • On ne peut faire confiance à personne
  • Il faut souffrir pour réussir
  • Pas de réussite sans sacrifice
  • La vie ne fait pas de cadeaux
  • Il faut travailler dur pour réussir
  • Etc.
Les croyances limitantes relatives au professionnel :
​
  • Pour être un bon manager il faut cacher ses émotions
  • Les collaborateurs ne sont jamais investis à 100%
  • Je n’ai pas le droit à l’erreur
  • Si je dis non trop souvent je risque ma place​
  • A partir de 50 ans il est impossible de trouver un travail
  • Il est impossible de gagner sa vie en tant qu’artiste
  • Etc.

​Nos croyances sont donc comme un filtre de perception à travers lequel nous voyons notre monde et analysons les événements qui le traversent. Le problème – et il y en a un – est que notre cerveau identifie ces croyances comme des vérités, et ces vérités vont guider notre comportement afin qu’il s’y conforme.


Un exemple ?

Si je perds mon emploi à 50 ans, et que je crois qu’à partir de 50 ans il est impossible de trouver un nouvel emploi, je vais me mettre dans une disposition négative, penser que ma situation est catastrophique, et très certainement avoir de la peine à décrocher des entretiens d’embauche. Si au contraire, en perdant mon emploi à 50 ans je pense qu’il me reste 15 années pour réaliser un dernier objectif professionnel qui me tient à cœur, je vais me mettre dans une disposition positive, imaginer des opportunités (une nouvelle formation par exemple) et entamerai mes recherches avec un entrain qui me rapportera sûrement des résultats positifs. Attention, loin de nous la « méthode Coué », ou l’idée d’affirmer que seul notre perception de la réalité influe sur ce qui nous arrive. Simplement, le fait d’avoir des croyances très ancrées sur la façon dont fonctionne le monde ne peut que nous empêcher de voir la situation autrement, et de chercher des solutions alternatives.

 
Les coachs diront même que parfois, les croyances limitantes constituent une protection confortable pour ne pas risquer l’échec. Si, par exemple, je crois qu’il est impossible de gagner sa vie en tant que comédien, je vais m’autoriser à ne jamais tenter ma chance et ne prendrais donc pas le risque d’essayer et d’échouer. Confortable, non ?
Le problème des croyances limitantes réside donc dans le fait qu’elles influent nos comportements et nos choix pour qu’ils collent au plus près à celles-ci.
 
" L’effet pervers des croyances est leur aspect auto-réalisateur : je crois, donc je vais agir en conséquence, et ma croyance s’en trouvera renforcée. "
 

Exemple : Je crois que je ne sais pas parler en public. Je vais donc éviter de prendre la parole en séance. Si je décide de tenter une fois, il y a fort à parier que je bafouerais, rougirais, et vivrais ce moment gênant négativement. Cette expérience va venir renforcer ma croyance que je ne sais pas parler en public, et je ne prendrais plus le risque d’essayer.
 

Identifier ses croyances limitantes et s’en défaire
Pour identifier ses croyances qui nous limitent, nous pouvons nous faire aider d’un.e coach, évidemment, mais nous pouvons aussi réfléchir aux pensées qui nous viennent dans certaines situations bloquantes. Un indice utile : les phrases qui contiennent « toujours », « jamais », « tout le monde », « il faut », « je dois » sont généralement des croyances limitantes, car elles nous cantonnent à une vision étroite et rigide de la situation (« je n’y arriverai jamais »), ou elles font peser un poids énorme sur nos épaules quant à ce qui est attendu de notre part (« je dois toujours faire face à mes responsabilités »).
 
Une fois que vous avez identifié une croyance, il n’est pas nécessaire de vous demander si cette croyance est vraie, il faut simplement vous demander :
  • Est-ce que cette croyance m’est utile ?
  • Quels comportements cette croyance va induire de ma part ?
  • Suis-je satisfait.e de ce comportement ?

Si les réponses à ces 3 questions sont oui, continuez d’alimenter cette croyance. Si les réponses à ces questions sont non, alors vous pouvez estimer utile de vous débarrasser de cette croyance.

Faites-le test avec n’importe laquelle de vos croyances et passez-la à travers le filtre des 3 questions ci-dessus.
 
Chez Valeur Plus, nous sommes persuadés qu’un travail sur les croyances limitantes relatives au monde professionnel est extrêmement puissant dans un processus d’accompagnement tel qu’un coaching. Se défaire de nos croyances limitantes nous permet de vivre chaque situation avec un regard neuf, d’appréhender notre rôle au sein de notre environnement professionnel avec objectivité, d’identifier les mesures à prendre pour progresser et avant tout d’oser avancer en étant conscient de notre potentiel.
​

Ce travail que nous réalisons avec nos clients en coaching leur permet d’avancer petit à petit en modifiant leur façon de voir les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien et trouver ainsi des clés pour arriver à leurs objectifs.

L'assessment : pour ne plus en avoir peur

10/1/2020

 
Nous sommes nombreux, dans notre parcours professionnel, à avoir passé par la case « assessment » lors d’un processus de recrutement ou de promotion interne. Certains en gardent d’ailleurs un souvenir ému, comme Lionel[1], un client qui nous racontait : « nous étions analysés, filmés, scrutés durant 2 jours, chaque détail de notre vie était ensuite utilisé pour ou contre nous, un enfer ».
L’assessment a vu le jour durant la Première Guerre mondiale et, plus largement, dans les casernes militaires. Il s’agissait d’évaluer, de trier et de sélectionner les soldats. Ceux qui, aujourd’hui encore, font l’expérience du « recrutement militaire » savent de quoi il s’agit : passer différents types de tests et d’évaluations afin d’être « orienté » vers un type de carrière militaire.
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Ce sont  les Américains, dans les années 50, qui ont adapté les méthodes d’évaluation de potentiel issue du domaine militaire au monde de l’entreprise, et plus spécifiquement pour les postes à responsabilité managériale. L’entreprise AT&T est la première à avoir créé un Assessment Center et à avoir démontré l’efficacité prédictive des méthodes d’assessment[2].

Depuis les années 80, les assessments ont été largement importés en Europe et se sont démocratisés. D’abord réservés aux cadres supérieurs et très onéreux, ceux-ci ont peu à peu évolué jusqu’à aujourd’hui. Et nous pensons qu’il est temps de les faire évoluer encore davantage.

En effet, aujourd’hui nous trouvons majoritairement deux types d’assessments sur le marché.
  • Les classiques, qui sont souvent très onéreux et complexes, qui durent entre une et deux journées.
  • Les simplifiés, abordables et rapides, proposés en ligne via un questionnaire informatisé. Ces seconds ne sont pas à proprement parler des assessments, même s’ils sont souvent utilisés comme tels, mais plutôt des profils psychométriques.
Et entre ces deux options, il y a les authentiques assessments, souples, adaptables, réactifs et raisonnables. C’est la méthode que nous avons choisi de développer.

Qu’est-ce qui définit un assessment ?

L’assessment est une évaluation observante des savoirs, savoir-faire et savoir-être d’une personne en fonction d’un poste ouvert dans une entreprise. L’évaluation doit prendre en compte les spécificités de la personne mais aussi celles de l’environnement du poste. Il s’agit d’évaluer l’adéquation "profil <-> poste" mais aussi "valeurs du candidat <-> valeurs de l’entreprise" et "motivation du candidat <-> leviers motivationnels de l’entreprise". Et surtout, l’assessment doit évaluer l’adéquation dans les deux sens. L’entreprise a-t-elle raison de choisir ce candidat et le candidat a-t-il raison de choisir cette entreprise ?
​
Quelles compétences évaluer ?

Pendant longtemps, les assessments ont évalué une batterie de compétences types. « Les 18 capacités du manager », par exemple, ou « les 15 atouts du bon vendeur ». Aujourd’hui nous savons que les compétences nécessaires pour occuper un poste dépendent beaucoup du contexte du poste. Il est donc important, pour chaque assessment, de déterminer quelles sont les compétences nécessaires et de se concentrer sur celles qui feront la différence sur le terrain.
​Exemple  
​
Un directeur administratif doit bien sûr avoir des compétences d’analyse, de synthèse, de reporting et autres exigées par son métier. Mais pour bien prendre son poste, pour s’adapter à la culture d’entreprise, pour développer son plein potentiel, il a peut-être surtout besoin d’une grande capacité d’écoute, de résister au stress ou de s’affirmer. Pourquoi ? Car le poste proposé l’est dans une Fondation en crise, ou une PME en difficultés. Et il devra avoir une capacité de concentration malgré les dérangements. Pourquoi ? Car l’entreprise va déménager dans 12 mois et les locaux subissent des travaux. Et il devra être à l’aise avec les outils digitaux. Pourquoi ? Car une partie de son équipe travaille à distance et a l’habitude d’utiliser les derniers outils du digital 4.0. 
​Comment déterminer les compétences à évaluer ?

Il faut évaluer les compétences qui, sur le terrain, feront la différence. Or, qui de mieux placé que l’équipe directe pour déterminer ces compétences ? La future équipe, les RH, les potentiels supérieurs, pairs ou adjoints doivent travailler ensemble pour définir, sinon valider, les compétences clés. Demandez-leur quelles caractéristiques devra avoir leur nouveau collègue ? Qu’est-ce qui est le plus important ? En faisant cet exercice vous atteignez trois objectifs :
​
  • Vous clarifiez le profil recherché et préparez idéalement l’assessment
  • Vous faites réfléchir l’équipe sur ses attentes, ses besoins, ses forces et faiblesses
  • Vous préparez l’intégration du candidat en lui communiquant clairement les attentes de ses futurs collègues

​Cet exercice peut se faire pour tout type de poste, pas seulement pour les postes à responsabilité managériale. Un assessment peut être réalisé, par exemple, pour un poste d’assistant administratif afin de valider la compétence de gestion du stress et la capacité de dire non et de fixer des limites à autrui, si ce sont là les deux éléments cruciaux dans l’environnement de travail. 
Anecdote 
​

Nous accompagnons certains EMS dans la mise en place de méthodes d’accompagnement, notamment la méthode Montessori, qui a pour objectif de restituer l’autonomie au résident. L’une des dimensions de cette méthode d’accompagnement consiste à demander au résident ce qui est important pour lui chez un infirmier. Quelle est la compétence essentielle à développer pour être un bon infirmier?

​La réponse la plus fréquente ? Les mains chaudes! Il s’agit là d’une compétence, ou plutôt d’une caractéristique, qui n’apparaît jamais sur les descriptifs de poste des infirmiers. Et pourtant... Preuve, s’il en est, qu’il s’agit de déterminer les caractéristiques clés d’un candidat avec les gens du terrain. 
​Comment sont évaluées les compétences ?

Chaque compétence est évaluée en fonction d’indicateurs clairement définis et observables. C’est ce qui donne une crédibilité et une réelle efficacité prédictive à l’assessment. 

Par exemple : la compétence « écoute » peut être définie par les indicateurs :
  • « ne pas couper la parole »
  • « reformuler pour être sûr d’avoir bien compris »
  • « dire lorsque l’on n’a pas compris quelque chose »
  • « accorder au moins 40% de temps de parole à autrui lorsqu’on mène une séance ou un entretien »
  • ...
Conclusion

L’assessment, aujourd’hui, est un outil sur-mesure, souple et adaptable qui peut intervenir dans différents processus de recrutement, pour tout type de poste. Il peut durer quelques heures ou une journée complète selon les besoins, et être considéré comme une partie intégrante du processus d’onboarding des collaborateurs. Il permet également de donner des pistes pour accompagner l’intégration du candidat : devrait-il suivre une formation ? Y’a-t-il des projets spécifiques à lui confier ? Son responsable hiérarchique doit-il adapter son style de management à sa personnalité ? A-t-il besoin d’autonomie ou de suivi et de contrôle ? ...
​
Nous pensons que l’assessment ne doit ni ressembler à un recrutement de l’armée ni à un simple test passé en ligne, mais qu’il doit s’agir d’un processus qui implique l’équipe, le management et le candidat et qui prépare leur rencontre le mieux possible. Pour finir sur une comparaison un peu triviale, nous pourrions dire qu’un assessment center fonctionne quelque peu comme une agence matrimoniale. En fait, l’évaluateur est un expert en mariages, il doit pouvoir vous dire si le partenaire choisi est le bon. Sauf que, dans ce cas-là, ce n’est pas forcément censé durer toute la vie. 
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[1] Prénom d’emprunt

[2] Zaal, J. N. (1998). The assessment centre methods. In P. J. D. Drenth, C. J. Wolff, & H. Thierry (Eds), Handbook of Work and Organizational Psychology People. Personnel Psychology (2nd ed., pp. 89-121). East Sussex (UK):  Psychology Press.

Références :
  • Libres d’obéir, le management, du nazisme à aujourd’hui, Johann Chapoutot, Gallimard Essais, 09.01.2020
  • https://zengerfolkman.com/wp-content/uploads/2019/08/Unlocking-the-Secret-Behind-Extraordinary_WP-2019.pdf
  • Zaal, J. N. (1998). The assessment centre methods. In P. J. D. Drenth, C. J. Wolff, & H. Thierry (Eds), Handbook of Work and Organizational Psychology People. Personnel Psychology (2nd ed., pp. 89-121). East Sussex (UK):  Psychology Press.
  • https://www.unil.ch/perspectives/fr/home/menuinst/definir-mon-profil-1/referentiel-de-competences.html

Télétravail de crise : du vécu et des conseils

4/7/2020

 
*prénoms d’emprunt.

Confinement oblige, le télétravail explose. Il suffit de constater la réduction du trafic sur nos autoroutes et dans nos trains (estimé à 65% (1)) pour imaginer le nombre d’employés qui travaillent dorénavant depuis leur domicile. 

Or, il ne s'agit pas de télétravail classique, un ou deux jours par semaine, pour les habitués. C'est une organisation à domicile "de crise", avec enfants à la maison, matériel pas toujours adapté, et à 100%. Nous avons voulu savoir comment se passe ce travail à domicile en cette période alors nous sommes allés poser la question à quelques personnes contraintes au télétravail dans différents domaines. Petit tour d’horizon de leur vécu.
Alizée*, horlogerie. 
Pour Alizée qui a un poste à responsabilités dans le domaine de l’horlogerie, le télétravail est une révolution. Son employeur n’entrait pas en matière jusqu’à la crise du Covid-19. Tout est fait sur la place de travail pour favoriser le bien-être, pourquoi travailler depuis la maison? semblait être la devise de l’entreprise. 
Disposant déjà d’un VPN (connexion à distance) et d’un ordinateur portable, elle a pu s’adapter rapidement. « En une semaine, tout le monde a été équipé, parfois sur son poste privé. Ce qui m’impressionne le plus est la confiance qui nous a été témoignée par la Direction », elle ajoute. 

Ce qui ne change pas : Alizée reste en contact permanent avec ses collègues et ses supérieurs. Leur outil de communication interne fonctionne très bien, et les séances se font en visioconférence. La Direction a demandé à tout le monde de respecter les horaires de travail habituels : être connecté via VPN entre 9h et 16h. « Cela permet de structurer sa journée, d’éviter de trop mélanger professionnel et privé » ajoute Alizée. 

Ce qui change : « On a plus de difficultés à être productifs car nous n’avons pas toujours le bon matériel à la maison », et d’ajouter que les deux écrans et sa chaise tout confort du bureau lui manquent. Et Alizée et ses collègues appliquent les bonnes pratiques en matière de cybersécurité, « il faut être attentifs, ne pas faire n’importe quoi, cela implique une responsabilité individuelle, faire encore plus attention ». 

Ce qu’elle conseille : « Il faut pouvoir trouver un lieu depuis lequel nous sommes ni dérangés ni mal installés » suggère Alizée. Et, plus important encore, elle invite tout le monde à bloquer des heures de travail et à les respecter scrupuleusement. « Si, au début, on peut se réjouir de travailler avec des horaires souples, je pense que c’est dangereux à terme. On se retrouverait à travailler tout le temps, à tout mélanger. Une contrainte est nécessaire, et c’est encore mieux si elle vient du supérieur. »
Mégane*, psychologie clinique
Pour Mégane qui travaille comme psychologue dans un hôpital, le télétravail est également une nouveauté. « En thérapie, on a l’habitude de rencontrer les patients en face à face, tout faire par téléphone est très étrange ». Mais cela se passe bien pour celle qui a également réalisé que « les lectures, la saisie d’informations et l’étude des cas » est souvent plus agréable et plus productive depuis la maison. 

Ce qui ne change pas : Les rendez-vous avec les patients sont maintenus mais ils se font par téléphone. Les supervisions et les séances de réseaux se font par visioconférence. « On suit toujours les patients, on reste disponibles, peut-être même davantage car ils n’hésitent pas à appeler en cas d’anxiété, ce qui est assez fréquent ces temps ».

Ce qui change : Un entretien thérapeutique au téléphone a des effets très différents en fonction des patients. « Certains se livrent plus volontiers, considérant que le téléphone les protège, d’autres ont plus de peine ». Un certain nombre de colloques et de formations, très importants pour garantir une bonne pratique, sont suspendus. « Mais c’est temporaire, on espère pouvoir bientôt retrouver ce lien étroit entre tout le monde pour continuer à échanger et se coacher les uns les autres ». Elle conclut « c’est peut-être le plus dur: ce manque de présence de l’encadrement, le fait qu’on n’a plus la possibilité de vite débriefer entre deux portes ». 

Ce qu’elle conseille : « Chacun a des besoins différents, en fonction de son lieu de vie, de sa situation personnelle et de son vécu ». Le seul vrai conseil qui peut être donné est « écoutez-vous ». Si vous ressentez le besoin d’être en contact avec vos collègues, votre responsable, d’être très entouré, exprimez-le. Si au contraire vous vivez bien cette période d’autonomie, tant mieux. « Les gens doivent savoir qu’ils ont le droit d’être mal, moins productifs, anxieux, nous vivons une situation inédite et il faut accepter ses effets sur nous. L’essentiel est de garder à l’esprit que nous sommes entourés de personnes-ressources dans notre entourage personnel et professionnel et que nous pouvons les activer ».
Alain*, Direction de PME
Pour Alain qui est directeur de PME, la situation de confinement nous pousse à chercher des solutions qui paraissaient jusqu’alors secondaires. « Le télétravail, oui, on en faisait un peu, mais jamais sérieusement ni de façon très organisée ». Avec les recommandations du Conseil Fédéral, la PME d’Alain est passée en mode « distanciel » en quelques jours.

Ce qui ne change pas : « Nous essayons de garder un esprit d’équipe et organisons des visioconférences régulières ». Les mandats continuent à être dirigés par les chefs de projet et chacun sait ce qu’il a à faire. « On estime que les gens doivent être disponibles comme ils l’étaient au bureau, donc on téléphone sans hésitation ». 

Ce qui change : Au-delà des inquiétudes économiques qui touchent toutes les PME et les plongent dans l’incertitude, c’est l’esprit familial qui en prend un coup. « On a l’habitude de se toucher la main le matin, de régler les choses autour d’une table et ce n’est plus possible. Par contre, on entre forcément un peu plus dans l’intimité des gens, on voit quelle couleur ils ont choisie pour leurs murs, quel est le niveau sonore de leurs enfants » il ajoute, joueur. 

Ce qu’il conseille : « Mouiller le maillot ». Dans une situation comme celle-ci, où chacun se retrouve chez soi à devoir travailler pour son entreprise, « c’est la bonne volonté individuelle qui prime ». Si chacun joue le jeu, s’autodiscipline et parvient à faire de cette situation une opportunité, alors « nous pourrons en sortir gagnants ». « Il faut savoir profiter de cette liberté, être là pour les siens, mais tout à la fois prendre au sérieux notre rôle vis-à-vis de l’entreprise qui nous emploie, essayer de ménager les deux ». ​​

Quelques recommandations

​Chez Valeur Plus également nous sommes passés en télétravail. Nous avons l’habitude de cette pratique, mais elle s’est grandement intensifiée depuis quelques semaines. Chacun a un vécu très différent du télétravail, comme l’a évoqué Mégane, et il est difficile de donner une liste de recommandations exhaustive. Mais entre notre expérience et la revue de presse que nous avons effectuée, nous pouvons tout de même vous rappeler quelques principes:

  1. Attention à séparer les heures de travail des heures de non-travail. International SOS (2) ainsi qu’Alizée dans son témoignage nous invitent à bien séparer ce qui appartient à la sphère professionnelle et ce qui appartient à la sphère privée. C’est également le conseil de Nathalie Bourquenoud, DRH de La Mobilière (3).
  2. Les visioconférences de Valeur Plus débutent toujours par quelques questions sur le bien-être de chacune et chacun. Pour prendre le pouls et penser à la santé de chacun avant de penser aux tâches et objectifs professionnels (6). Nous ne sommes de loin pas les seuls à le faire (2) et c’est important pour maintenir une bonne cohésion.
  3. La pratique du feedback est encore plus importante en télétravail, pour éviter que chacun travaille dans son coin. Mais comment donner et recevoir un feedback à distance? Selon Todd Dewett (4), un bon feedback est toujours spécifique, bienveillant, ouvert au contre-feedback, et formulé en visioconférence plutôt que par écrit. Nous ajoutons que la direction doit mettre en place des outils de communication qui permettent ce type de pratique, il est important que chacune et chacun puisse jauger la qualité de son travail à distance.
  4. Toutes les composantes de votre nouveau lieu de travail, à la maison, vont être importantes. De la lumière naturelle (4) à la chaise sur laquelle vous êtes assis, en passant par le type d’écran, comme l’évoquait Alizée, et le niveau de bruit, tout aura un impact sur la qualité de votre travail et votre plaisir. Chaque situation étant différente, il est difficile de donner des conseils définitifs, mais gardez au moins ceci en tête : si vous ne vous sentez pas en capacité de travailler car vous êtes trop dérangé, mal installé ou mal outillé, votre employeur doit être une ressource et vous apporter des solutions pour améliorer cela. 
  5. Nous vous invitons à accueillir la dimension informelle du travail à bras ouverts. Vos collègues ont fait tomber la cravate? Vous apercevez une petite tête blonde qui guigne à l’écran? Vous trouvez la décoration japonaise de votre supérieur un peu chargée? Tant mieux (5)! Le travail dit « à distance » a la capacité de réduire, justement, la distance entre les gens en les amenant à découvrir les lieux et les modes de vie de leurs collègues. Sans jamais bafouer la liberté de l’autre et en respectant sa vie privée, vous pouvez en apprendre davantage sur lui et tisser des liens nouveaux.
  6. Les cartes sont rebattues, c’est l’occasion de changer de perspective (2). Nos clients nous demandent souvent de les aider à voir les choses sous un autre angle, à sortir du cadre. Le télétravail est la situation idéale. Certaines personnalités vont se révéler (4). Des personnes plus introverties seront soudainement à l’aise dans cette situation, ou d’autres plus analytiques vous apparaitront soudain très efficaces.
  7. Evitez les distractions. Notre domicile est un lieu de détente et de loisir. C’est normal qu’il soit rempli de livres, de films, de matériel de sport, d’enfants jouasses. Il est important de garder tout cela à distance durant les heures de travail pour mieux en profiter ensuite. Pour ce faire, établissez une liste de tâches professionnelles et d’envies privées, et forcez-vous à terminer les tâches pro avant de passer aux tâches privées (4, 6). Et là où vous travaillez, enlevez toutes distractions et sources de dérangement (4, 6). Vous aurez moins de frustrations.
  8. Communiquez, communiquez, communiquez. Les autres ne peuvent pas savoir si vous êtes très pris ou disponibles. Utilisez votre statut WhatsApp ou Chatter pour le leur faire savoir, ou envoyez le matin un email à vos collègues directs pour leur dire si vous êtes disponible ou en situation d’urgence (4). C’est la même chose que de mettre « ne pas déranger » sur la porte de votre bureau ou de la garder fermée pour signaler sa non-disponibilité. Connecté ne doit pas signifier disponible tout de suite.
  9. Finalement, nous nous joignons à Nathalie Bourquenoud (3) qui nous conseille de « prendre soin de nous ». En cette situation inédite, n’oublions pas de prendre l’air (quand cela est possible et autorisé), de marcher, de nous faire du bien. Rien n’est plus important que de garder un esprit sain dans un corps sain.

Complément pour les managers
  1. Si vous avez la responsabilité d’une équipe, réalisez la cartographie de vos collaborateurs. Chacun a des besoins différents, comme nous l’a rappelé Mégane. Demandez-vous « qui a quelle personnalité, et donc qui a besoin de quelle relation avec moi? » Certains aiment avoir un contact journalier, d’autres préfèrent un point de situation hebdomadaire (5, 6). Certains préfèrent les sms d’autres les appels téléphoniques. Essayez de vous adapter à eux comme vous le faites au quotidien, choisissez le bon mode de communication et la bonne fréquence.
  2. En tant que manager, acceptez le flou (5). Vous n’êtes pas supposé tout savoir sur la situation sanitaire et ses impacts sur la société. Votre rôle est d’accepter cette part d’inconnu mais de rassurer les collaborateurs sur la part bien connue de leur journée : les tâches qui sont les leurs. Soyez donc clairs sur vos attentes et les objectifs que vous fixez. « Mouillez le maillot » comme le dit Alain, et invitez les autres à le faire avec vous. Et si certains de vos collaborateurs rencontrent des problèmes privés importants ou peinent à gérer la situation, sachez garder votre rôle et les orienter vers les bonnes personnes-ressources à l’externe.
Pour aller plus loin, nous vous avons créé un module e-learning sur le télétravail. 
​

Il est disponible gracieusement sur notre plateforme de formation en ligne.

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Sources bibliographiques
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(1) Site swissinfo 
(2) Article tribune de Genève "préserver sa santé"
(3) Vidéo postée sur le profil LinkedIn de Madame Nathalie Bourquenoud
(4) Formation LinkedIn télétravail 
(5) Article Le Temps "rester une équipe à distance"
(6) Guide du télétravail édité par Worklab


Nous fêtons nos 20 ans!

2/27/2020

 
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Nous aimons raconter les débuts de Valeur Plus : Jean-Pierre Monney et Richard Schwéry profitent du "bug de l'an 2000" et de "la crise de la quarantaine" pour créer leur entreprise avec pour objectif de venir en aide aux entrepreneurs. 

​Ils s'installent rapidement à Lausanne, sur l'Avenue de Morges puis reprennent une école de langues qu'ils développent. En plus de leur cœur d'activité qui est la gestion d'entreprise, ils sont toujours plus actifs dans le domaine RH, notamment via des recrutements pour leurs clients. 

En 2010, pour les dix ans de l'entreprise, la barre des dix collaborateurs et collaboratrices est franchie. Le pôle formation se renforce, Valeur Plus devient une référence en Suisse Romande et compte plus d'une centaine de clients. De nouveaux partenariats voient le jour, le tissus économique est en mutation.

Lorsque le Service de l'Emploi du Canton de Vaud choisit Valeur Plus comme "Plateforme TRE" (technique de recherche d'emploi) en 2013, une nouvelle dynamique s'impose. Ce sont dorénavant 20 collaborateurs et collaboratrices qui s'installent à Vevey. Forte de cette énergie, l'entreprise fait sa transition numérique et se dote d'une plateforme e-learning. En parallèle, une antenne est ouverte à Genève et une nouvel outil RH est lancé avec succès : Prisme. 

Ces vingt ans d'histoire font notre force aujourd'hui pour répondre aux demandes de nos clients avec le recul et la fraîcheur nécessaires. Désormais organisés sur un mode collaboratif, nous souhaitons continuer notre route à vos côtés en prenant du plaisir, en nous engageant avec vous, dans la confiance et le respect, avec une touche de créativité. Telles sont les valeurs qui nous ont guidé toutes ces années et qui vont continuer à le faire. 

​Avec vous. Grâce à vous. Merci.
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