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ARTICLES ET RÉFLEXIONS

Cursus de formation management, l'excellence de la formation hybride !

3/24/2021

 
Par les temps qui courent, la place qu’occupe le management au sein des entreprises est plus importante que jamais. Collaborateurs(trices) sous pression, télétravail obligatoire, perspectives incertaines ou encore environnement économique peu stable, les obstacles du quotidien ne manquent pas !

Mais bonne nouvelle, un vrai  leader a le pouvoir d’impliquer et de motiver ses équipes dans toutes les circonstances.

Le savoir-être et le savoir-faire managérial deviennent alors des fondamentaux !

Fervents défenseurs de ce postulat, nous sommes des experts de la formation pratico-pratique depuis de nombreuses années et nous accompagnons les managers d’aujourd’hui à devenir les leaders de demain.

Pour réussir ce pari, nous avons repensé la manière de donner cette formation et nous sommes aujourd’hui fiers de dévoiler la trame de notre nouveau cursus de formation management HYBRIDE.
​3 thématiques de perfectionnement
  • Les piliers du management
  • Le savoir-faire managérial
  • La posture de leader
​3 formes d’interaction
  • Ateliers en présentiel
  • Webinaires et formations en ligne
  • Accompagnement en blended learning 
​3 modes d’apprentissage
  • ​Collaboratif
  • Individuel et personnalisé 
  • Synchrone et asynchrone 
La combinaison de tous ces facteurs laisse place à davantage de flexibilité, d’implication et de valeur ajoutée dans les échanges et le partage d’expériences, pour des prises de mesure concrète et des résultats observables, pendant et à l’issue du parcours de formation. 

Simple et facile de trouver la période propice, en optant pour une des trois sessions ci-dessous. 
Printemps 2021
Les piliers du management
  • Module e-learning : dès le 5 avril 2021
  • Ateliers en présentiel : 3 & 4 mai 2021
Le savoir-faire managérial
  • Module e-learning : dès le 7 mai 2021
  • Séance de coaching individuel :  25 mai 2021 
  • Matinées de webinaire : 31 mai & 1er juin 2021
La posture de leader
  • Module e-learning : dès le 8 juin 2021
  • Ateliers en présentiel : 28 & 29 juin 2021
  • Module e-learning : dès le 6 juillet 2021
Automne 2021
Les piliers du management
  • Module e-learning : dès le 20 septembre  2021
  • Ateliers en présentiel : 11 & 12 octobre 2021
Le savoir-faire managérial
  • Module e-learning : dès le 15 octobre 2021
  • Séance de coaching individuel :  1er novembre 2021 
  • Matinées de webinaire : 8 & 9 novembre  2021
La posture de leader
  • Module e-learning : dès le 16 novembre 2021
  • Ateliers en présentiel : 6 & 7 décembre 2021
  • Module e-learning : dès le 14 décembre 2021
Printemps 2022
Les piliers du management
  • Module e-learning : dès le 14 mars 2022
  • Ateliers en présentiel : 11 & 12 avril 2022
Le savoir-faire managérial
  • Module e-learning : dès le 15 avril 2022
  • Séance de coaching individuel : 2 mai 2022
  • Matinées de webinaire : 9 & 10 mai 2022
La posture de leader
  • Module e-learning : dès le 17 mai 2022
  • Ateliers en présentiel : 13 & 14 juin 2022
  • Module e-learning : dès le 21 juin 2022

Intéressé(e), découvrez sans plus tarder notre descriptif complet ainsi que nos conditions tarifaires attractives. ​
PLus d'informations
Offre spéciale !

​Un rabais promotionnel de 10 % sera offert pour toutes les nouvelles inscriptions ! Délai au 15 septembre 2021 ! Dépêchez-vous, il ne reste que quelques places disponibles pour notre prochaine session d'automne 2021. 
Inscription

Un nouveau look, pour de nouvelles aventures à vos côtés !

3/4/2021

 
Responsables RH, entrepreneurs, directeurs, responsables d’équipe, collaborateurs, ou encore candidats en attente d’une opportunité professionnelle...!

Bienvenue sur le nouveau site internet de Valeur Plus.

Comme vous avez sans doute pu le remarquer, nous avons fait peau neuve ! Coloré, ludique, et interactif, nous avons mis les bouchées doubles pour faire de votre visite sur notre site une véritable expérience de navigation, à la fois agréable et dynamique.

Traversant toutes et tous une période propice aux remises en question, nous avions à cœur de travailler notre offre de services et de vous proposer des prestations en parfaite adéquation avec vos besoins. Ce changement de perspectives nous a menés à questionner la façon dont nous vous présentions nos propres solutions. Parler de nos compétences, sans faire de lien direct avec votre réalité est désormais une époque révolue.
​
Nous nous sommes véritablement mis à votre place car vous êtes l’objet de toute notre attention. La refonte de notre site internet a pour objectif d’apporter des réponses concrètes aux difficultés que vous rencontrez au quotidien. Avec cette nouvelle façon de communiquer, nous souhaitons valoriser les avantages et les bénéfices dont vous tirez profit en faisant appel à notre expertise. 
Stimuler votre succès, c’est faire de votre réussite notre priorité !
Grâce à cette réorganisation, vous saisissez, en un rapide coup d’œil, l’étendue des solutions que nous pouvons vous apporter. Que ce soit pour vos candidats, pour vos collaborateurs, pour vos équipes ou encore pour l’ensemble de votre entreprise, vous trouvez des réponses claires et précises à tous vos besoins d’accompagnement.
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  • Recrutement
  • Assessment
  • ​Profils psychométriques
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  • Cursus de formation management hybride
  • Coaching individuel
  • Transition professionnelle
  • Profils psychométriques
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  • Formation continue sur-mesure
  • Dynamique d’équipe
  • Audit d’une ou de plusieurs équipes
  • Analyse culturelle d’une ou de plusieurs équipes
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  • Accompagnement et consulting
  • Audit
  • Analyse de votre culture d’entreprise

Participez à notre quizz et tentez de gagner vos tickets d'entrée au Chaplin's World !

#visiter notre site  #visiter le Chaplin's World
Notre communication revisitée n'a désormais plus de secret pour vous, alors à vous de jouer ! Les portes du musée rouvriront à la mi-mars ! Alors à vos marques, prêts, partez, feux !
​
​Pour participer au tirage au sort qui aura lieu le mercredi 28 avril 2021 et remporter peut-être l'un des 5 forfaits d'entrée valables pour deux personnes, il vous suffit de saisir vos coordonnées ci-dessous. 


Bonne chance !
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​Un grand merci pour votre participation ! 

La formation hybride a le vent en poupe chez Valeur Plus

3/2/2021

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À l'air du presque tout digital, il est l'heure de tirer les premiers bilans

La digitalisation. C’est LE mot des 12 derniers mois, du moins celui qui nous vient à l’esprit quand nous voulons faire un bilan positif de cette crise covidienne.
​
Depuis un an maintenant, la digitalisation dans les entreprises a été grandement accélérée par l’obligation de travailler depuis la maison pour ceux qui le peuvent, et le domaine de la formation n’a pas fait exception. La formation en ligne existait avant le COVID, elle a cependant fait un tel boom pendant cette période qu’il est fort à parier que ces nouvelles habitudes vont perdurer.

De quoi parle-t-on exactement lorsque nous faisons référence à la formation hybride? Découvrez ces quelques termes propres au vocabulaire digital 
Et pour la suite ? De l’hybride !
​

Maintenant que nous y voyons un peu plus clair sur la formation digitale, reste la question que tout le monde se pose… la formation digitale peut-elle et va-t-elle remplacer la formation en présentiel ?

Cette question vient bousculer les fondamentaux de la formation d’adultes, il ne peut donc y avoir de réponse simple. En réalité, c’est la question qui est mal posée. Il faudrait se demander plutôt comment la formation digitale va venir s’insérer dans le paradigme de la formation en présentiel. Car nous en sommes convaincus, la formation hybride, mêlant du présentiel, du distanciel et de l’e-learning constitue une réelle valeur ajoutée et devient incontournable pour qui veut se former aujourd’hui en tant qu’adulte.

Les outils de formation digitale se sont développés à grande vitesse. Nous en trouvons aujourd’hui un vaste choix, simples à utiliser,  qui favorisent l’interaction, le partage et le travail de groupe malgré la distance physique. Une plateforme e-learning permet aux apprenant.es de suivre des modules asynchrones à leur rythme, d’approfondir leurs connaissances, continuer leur réflexion après la formation et partager avec leurs collègues les changements qu’elle a induit. Finalement, le présentiel permet une implication relationnelle et émotionnelle beaucoup plus grande dans le partage de savoir. Il serait dommage de se priver de l’apport de l'une de ces formes d'interaction !
​
Nous sommes persuadés chez Valeur Plus que la construction d’un parcours de formation devrait intégrer différentes modalités, du présentiel, des webinaires, ainsi que des modules e-learning. De cette façon, en utilisant tous les moyens à disposition, nous augmentons les chances d’atteindre nos buts : créer l’échange, la remise en question et l’apprentissage.
La formation hybride, un réel parti pris
​

Nous proposons déjà à nos clients des parcours de formation en blended-learning dont les retours sont tous excellents. Plusieurs entreprises nous ont fait confiance pour former leurs cadres avec un accompagnement totalement hybride. Au programme, ateliers en présentiel, webinaires d’une demi-journée, modules e-learning avec réflexions approfondies à mener sur la gestion de son équipe, et le petit plus : une séance de coaching individualisée pour chacun(e) avec l’intervenant(e), afin d’aller plus en profondeur sur les problématiques professionnelles rencontrées. 

D’ailleurs, convaincus de l’apport du blended-learning, nous avons remodelé notre cursus management interentreprise, en y ajoutant des webinaires, des modules e-learning, et des séances de coaching personnalisées.
Découvrez notre cursus de formation management revisité
La crise liée au COVID n’est pas terminée, et les conséquences risquent malheureusement de durer. Cependant, nous pouvons tirer parti de cette période difficile en saisissant les opportunités qu’elle nous offre. Chez Valeur Plus, nous pouvons affirmer avec satisfaction que cette année nous a permis d’accélérer un virage pris il y a quelque temps déjà, d’asseoir notre expertise et d’envisager le digital comme faisant partie intégrante de notre offre.
Réalisé par Natacha Tasev, Responsable formation et coach
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Formateur d'adultes : le partage des savoirs

2/25/2021

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Être formateur d’adultes c’est quoi ? Des styles différents, chaque jour de nouveaux défis, en bref un challenge stimulant au quotidien.
 
Former un public adulte, peu importe le contenu du cours, peut parfois se révéler être un exercice périlleux. L’humeur des participants et du formateur peut jouer un rôle déterminant dans la dynamique de groupe et influencer le bon déroulement d’un cours.
L’importance de l’atmosphère 
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Ainsi, il est évidemment recommandé d’instaurer un climat agréable dès le début d’une formation, mais également de laisser un espace d’expression aux participants. En effet, chacun doit être en mesure de trouver sa place en tant qu’individu et se sentir libre d’exprimer ses ressentis. Pour ce faire, chaque formateur a sa méthode. « Après leur avoir dit bonjour, je leur demande dans quelles dispositions ils se trouvent, comment ils se sentent. Et je leur pose toujours la même question : qu’ont-ils fait de leur week-end ? C’est très simple, mais ça nous permet de créer de la confiance et une meilleure connaissance de chacun pour débuter le cours dans une bonne dynamique et dans une bonne ambiance », explique Elvire Küenzi, formatrice sur la plateforme TRE.
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Elvire Kuenzi, formatrice sur notre plateforme TRE
Bien entendu, il n’y a pas de formule magique au bon déroulement d’une formation, tout comme il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais » groupe de participants. Cependant, il est nécessaire d’être attentif à cette fameuse dynamique de groupe dès les débuts d’une session de formation, car elle va être déterminante pour la suite du déroulement.
 
La période d’accueil qui ouvre un cours est l’occasion de se libérer des différentes incertitudes qui pourraient planer dans l’esprit des uns et des autres. Le formateur y explique le cadre et le programme, ce qui permet d’éclaircir et de comprendre le déroulé de la formation.
Les premiers échanges passés, le formateur sera en mesure de « sentir » les besoins du groupe et ainsi d'adapter son positionnement tout en conservant son propre style. Rappelons que son rôle sera de favoriser l’apprentissage, il est donc responsable de l’espace dans lequel il évolue.
Par exemple, varier les méthodes de formation permet d’optimiser la transmission des savoirs tout en maintenant une dynamique de groupe positive. Le jeu, l’exposé par question, le travail en duo ou en groupes, le cours ex cathedra sont autant de possibilités d’instaurer un rythme et ainsi maintenir l’intérêt et l’attention des participants.
 Nuances et adaptabilité

Eva Poffet, formatrice chez Valeur Plus insiste sur l’importance de nuancer les propos pour ne pas tomber dans une approche dogmatique dans les formations qu’elle anime. « Quand un participant me demande si les méthodes qu’il emploie sont justes ou non, je lui réponds qu’il n’y a pas de règle. Tout est question de subjectivité ».
Cette nuance est une grande richesse dans les groupes, elle ouvre le dialogue avec les participants et les encourage également à livrer leur manière de faire sans jugement de la part du formateur. Un des rôles du formateur est donc d’apporter des conseils, des idées, du contenu tout en gardant à l’esprit que rien n’est figé et que toute pratique est susceptible d’évoluer.
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Eva Poffet, formatrice sur notre plateforme TRE
Chaque participant arrive avec son passé, ses habitudes, son savoir mais aussi ses certitudes. Ainsi, c’est cette diversité qui rend le métier si intéressant.
« Ce que j’aime le plus dans mon job ? La variété des profils des participants. Ils ont tous un bagage et des expériences qui personnalisent et enrichissent les échanges et parfois même le contenu du cours » s’enthousiasme Romain Moracchini, formateur.

​Etre formateur, c’est jongler en permanence avec plusieurs balles. L’un des challenges est justement l’adaptabilité permanente dont il faut faire preuve. Jongler entre les attentes et les besoins de chacun, et jongler avec le temps. Garder un petit œil sur la montre  pour savoir si on a l’espace pour des échanges plus complexes ou si, au contraire, il faut donner un coup d’accélérateur pour terminer son programme.
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Romain Moracchini-Villard, formateur sur notre plateforme TRE
L’humour et la bonne humeur
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« Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » disait Confucius.
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L’humour, le sourire, la bienveillance, la motivation, la bonne humeur sont des clés essentielles sur le trousseau de chaque formateur. Elles ouvrent des portes et permettent aux formateurs et aux participants de prendre du plaisir tout en travaillant efficacement.
Le miroir et la remise en question

​Pour Véronique Bellanger, responsable de la Plateforme TRE chez Valeur Plus, le métier de formateur est stimulant, car il lui permet de se remettre en question : « Grâce à mes groupes de participants, je m’interroge sans cesse sur ma pratique, j’apprends tous les jours à élargir mon horizon et à élaborer de nouvelles stratégies pour transmettre notre savoir-faire. Je développe mon esprit critique et apprends également à lâcher prise ».
Un article sur le métier de formateur pourrait rapidement se transformer en encyclopédie (eh oui, le formateur est bavard). Pour en saisir les multiples facettes, l’idéal est encore de l’observer dans son milieu naturel en participant à un cours.

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Véronique Bellanger, responsable de ​notre plateforme TRE
Consultez notre page dédiée pour en savoir davantage sur les activités de notre plateforme TRE, destinée aux personnes en situation de recherche d'emploi. ​
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50 ans : un état d'esprit

2/24/2021

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​​Comment, de nos jours, considérer que 50 ans soit un pallier, une étape clé dans la vie professionnelle qui consisterait à "vieillir"? Essayons de ne pas le faire.
​Comment écrire un article sur les personnes de plus de 50 ans sur le marché du travail sans tomber dans la généralisation et la caricature ? Essayons de le faire.
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Si on se réfère à l’inconscient collectif, passer 50 ans c’est être trop cher, trop lent, trop vieux, en bref, inutile. Il est temps de démonter les clichés. Imaginez que nous remplacions 50 par une nationalité ? Nous serions immédiatement, et à juste titre, soupçonnés de discrimination. Alors pourquoi stigmatiser les personnes de plus de 50 ans? Concrètement, l’employabilité ne se mesure pas en nombre de bougies sur un gâteau. Plus que d’âge, il serait légitime de parler d’attitude ou de positionnement, car c’est parfois là que le bât blesse. Qui apprécie collaborer avec quelqu’un qui commence ses phrases par « A mon époque… » ou encore « Oui, mais aujourd’hui les jeunes… » ? Qu’importe l’âge, travailler avec une personne qui manque d’adaptabilité et qui a des difficultés à se remettre en question n’est jamais agréable.

Quels prétendus "défauts" pour les 50 ans et + ?
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Évidemment les charges sociales sont différentes, mais contrairement aux idées reçues, rien ne change à 50 ans exactement. En effet, entre 35 et 44 ans les cotisations sociales sont en moyenne de 10%, elles passent ensuite à 15% à 45 ans et à 18% à partir de 55 ans. Bien sûr, certains n’auront pas de mal à dégainer le fameux « Tu coûtes trop cher », mais finalement trop cher par rapport à qui, à quoi ? Dans une société où l’âge de la retraite a tendance à être repoussé, il est difficile d’imaginer que l’expérience soit un frein à l’employabilité. Si vous pensez que l'expérience coûte cher, essayez l'inexpérience...
Au-delà des clichés : la réalité des 50 ans et +
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Alors à quoi ressemble une personne de plus de 50 sur le marché du travail ? Andrea, 25 ans, assistante administrative, nous donne son avis : «  C’est une personne d’expérience, qui me motive et en qui j’ai confiance. A ses côtés j’ai envie d’apprendre et je sais que je peux m’appuyer sur ses connaissances. » Bénéficier de l’expertise et du vécu d’un employé plus âgé est en effet particulièrement enrichissant. De plus, il est facile d’imaginer qu’au vu de son parcours, l’employé sera rapidement opérationnel, ce qui s’avère être un atout non négligeable dans une société en perpétuelle quête d’efficacité.
 
Alexandra 31 ans, gestionnaire formations et qualité et Sylviane, responsable finances, mettent toutes les deux en avant l’importance de l’état d’esprit et elles ajoutent : « La diversité des âges au sein d’une entreprise apporte une réelle plus-value, elle nous permet un partage des savoirs et une complémentarité particulièrement bénéfiques à l’entreprise. » explique Sylviane. Alexandra, quant à elle, nous dit qu’ « un collaborateur de plus de 50 ans apporte de la maturité dans une équipe, il a cet esprit d’analyse qui lui permet de prendre les bonnes décisions face à des situations parfois problématiques. Il est une véritable ressource. »
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Une personne de 50 ans est une personne d’expérience, qui me motive et en qui j’ai confiance. A ses côtés j’ai envie d’apprendre et je sais que je peux m’appuyer sur ses connaissances. 


Andréa, 25 ans
A lire ces témoignages, nous sommes bien loin du quinqua réactionnaire, réfractaire au changement et incapable de se remettre en question. Évidemment, ce genre d’individu existe, mais ce n’est pas la norme. Natacha 29 ans, formatrice et coach met tout de même le doigt sur un point de vigilance. « Il arrive parfois que je me retrouve face à des employés éprouvant des difficultés quant à l’utilisation des outils digitaux notamment dans les métiers de terrains. Ces collaborateurs sont désemparés face à l’évolution de leur fonction et cela peut malheureusement créer de grandes différences dans les équipes de travail. »
 
Emmanuel, 43 ans, formateur, en charge du recrutement dans sa précédente activité nous dit :  « Je n’ai pas d’a priori, j’engagerais avec plaisir une personne de 62 ans comme une de 25. L’âge n’étant pas un critère d’embauche. »
Je n’ai pas d’a priori, j’engagerais avec plaisir une personne de 62 ans comme une de 25. L’âge n’étant pas un critère d’embauche.

Emmanuel, 43 ans, formateur en charge du recrutement dans sa précédente activité
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En conclusion
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L’attitude et le positionnement du candidat joueront un rôle important dans le choix du recruteur. Qu’importe l’âge, si l’on fait un parallèle, une personne sortant de formation sera, elle aussi, victime des clichés : pas d’expérience, moins impliquée, ne pense qu’à sortir. Peut-être que si nous évitions de matérialiser nos propres craintes et projections en généralités, cela éviterait la stigmatisation arbitraire d’un âge. D'ailleurs, ne dit-on pas que l'âge, c'est dans la tête?
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L'assessment : pour ne plus en avoir peur

2/17/2021

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Nous sommes nombreux, dans notre parcours professionnel, à avoir passé par la case « assessment » lors d’un processus de recrutement ou de promotion interne. Certains en gardent d’ailleurs un souvenir ému, comme Lionel[1], un client qui nous racontait : « nous étions analysés, filmés, scrutés durant 2 jours, chaque détail de notre vie était ensuite utilisé pour ou contre nous, un enfer ».
L’assessment a vu le jour durant la Première Guerre mondiale et, plus largement, dans les casernes militaires. Il s’agissait d’évaluer, de trier et de sélectionner les soldats. Ceux qui, aujourd’hui encore, font l’expérience du « recrutement militaire » savent de quoi il s’agit : passer différents types de tests et d’évaluations afin d’être « orienté » vers un type de carrière militaire.
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Ce sont  les Américains, dans les années 50, qui ont adapté les méthodes d’évaluation de potentiel issue du domaine militaire au monde de l’entreprise, et plus spécifiquement pour les postes à responsabilité managériale. L’entreprise AT&T est la première à avoir créé un Assessment Center et à avoir démontré l’efficacité prédictive des méthodes d’assessment[2].

Depuis les années 80, les assessments ont été largement importés en Europe et se sont démocratisés. D’abord réservés aux cadres supérieurs et très onéreux, ceux-ci ont peu à peu évolué jusqu’à aujourd’hui. Et nous pensons qu’il est temps de les faire évoluer encore davantage.

En effet, aujourd’hui nous trouvons majoritairement deux types d’assessments sur le marché.
  • Les classiques, qui sont souvent très onéreux et complexes, qui durent entre une et deux journées.
  • Les simplifiés, abordables et rapides, proposés en ligne via un questionnaire informatisé. Ces seconds ne sont pas à proprement parler des assessments, même s’ils sont souvent utilisés comme tels, mais plutôt des profils psychométriques.
Et entre ces deux options, il y a les authentiques assessments, souples, adaptables, réactifs et raisonnables. C’est la méthode que nous avons choisi de développer.

Qu’est-ce qui définit un assessment ?

L’assessment est une évaluation observante des savoirs, savoir-faire et savoir-être d’une personne en fonction d’un poste ouvert dans une entreprise. L’évaluation doit prendre en compte les spécificités de la personne mais aussi celles de l’environnement du poste. Il s’agit d’évaluer l’adéquation "profil <-> poste" mais aussi "valeurs du candidat <-> valeurs de l’entreprise" et "motivation du candidat <-> leviers motivationnels de l’entreprise". Et surtout, l’assessment doit évaluer l’adéquation dans les deux sens. L’entreprise a-t-elle raison de choisir ce candidat et le candidat a-t-il raison de choisir cette entreprise ?
​
Quelles compétences évaluer ?

Pendant longtemps, les assessments ont évalué une batterie de compétences types. « Les 18 capacités du manager », par exemple, ou « les 15 atouts du bon vendeur ». Aujourd’hui nous savons que les compétences nécessaires pour occuper un poste dépendent beaucoup du contexte du poste. Il est donc important, pour chaque assessment, de déterminer quelles sont les compétences nécessaires et de se concentrer sur celles qui feront la différence sur le terrain.
​Exemple  
​
Un directeur administratif doit bien sûr avoir des compétences d’analyse, de synthèse, de reporting et autres exigées par son métier. Mais pour bien prendre son poste, pour s’adapter à la culture d’entreprise, pour développer son plein potentiel, il a peut-être surtout besoin d’une grande capacité d’écoute, de résister au stress ou de s’affirmer. Pourquoi ? Car le poste proposé l’est dans une Fondation en crise, ou une PME en difficultés. Et il devra avoir une capacité de concentration malgré les dérangements. Pourquoi ? Car l’entreprise va déménager dans 12 mois et les locaux subissent des travaux. Et il devra être à l’aise avec les outils digitaux. Pourquoi ? Car une partie de son équipe travaille à distance et a l’habitude d’utiliser les derniers outils du digital 4.0. ​
​
​Comment déterminer les compétences à évaluer ?


Il faut évaluer les compétences qui, sur le terrain, feront la différence. Or, qui de mieux placé que l’équipe directe pour déterminer ces compétences ? La future équipe, les RH, les potentiels supérieurs, pairs ou adjoints doivent travailler ensemble pour définir, sinon valider, les compétences clés. Demandez-leur quelles caractéristiques devra avoir leur nouveau collègue ? Qu’est-ce qui est le plus important ? En faisant cet exercice vous atteignez trois objectifs :
​
  • Vous clarifiez le profil recherché et préparez idéalement l’assessment
  • Vous faites réfléchir l’équipe sur ses attentes, ses besoins, ses forces et faiblesses
  • Vous préparez l’intégration du candidat en lui communiquant clairement les attentes de ses futurs collègues

​Cet exercice peut se faire pour tout type de poste, pas seulement pour les postes à responsabilité managériale. Un assessment peut être réalisé, par exemple, pour un poste d’assistant administratif afin de valider la compétence de gestion du stress et la capacité de dire non et de fixer des limites à autrui, si ce sont là les deux éléments cruciaux dans l’environnement de travail. ​
Anecdote 
​

Nous accompagnons certains EMS dans la mise en place de méthodes d’accompagnement, notamment la méthode Montessori, qui a pour objectif de restituer l’autonomie au résident. L’une des dimensions de cette méthode d’accompagnement consiste à demander au résident ce qui est important pour lui chez un infirmier. Quelle est la compétence essentielle à développer pour être un bon infirmier?

​La réponse la plus fréquente ? Les mains chaudes! Il s’agit là d’une compétence, ou plutôt d’une caractéristique, qui n’apparaît jamais sur les descriptifs de poste des infirmiers. Et pourtant... Preuve, s’il en est, qu’il s’agit de déterminer les caractéristiques clés d’un candidat avec les gens du terrain. ​

​Comment sont évaluées les compétences ?

Chaque compétence est évaluée en fonction d’indicateurs clairement définis et observables. C’est ce qui donne une crédibilité et une réelle efficacité prédictive à l’assessment. 

Par exemple : la compétence « écoute » peut être définie par les indicateurs :
  • « ne pas couper la parole »
  • « reformuler pour être sûr d’avoir bien compris »
  • « dire lorsque l’on n’a pas compris quelque chose »
  • « accorder au moins 40% de temps de parole à autrui lorsqu’on mène une séance ou un entretien »
  • ...

Conclusion

L’assessment, aujourd’hui, est un outil sur-mesure, souple et adaptable qui peut intervenir dans différents processus de recrutement, pour tout type de poste. Il peut durer quelques heures ou une journée complète selon les besoins, et être considéré comme une partie intégrante du processus d’onboarding des collaborateurs. Il permet également de donner des pistes pour accompagner l’intégration du candidat : devrait-il suivre une formation ? Y’a-t-il des projets spécifiques à lui confier ? Son responsable hiérarchique doit-il adapter son style de management à sa personnalité ? A-t-il besoin d’autonomie ou de suivi et de contrôle ? ...
​
Nous pensons que l’assessment ne doit ni ressembler à un recrutement de l’armée ni à un simple test passé en ligne, mais qu’il doit s’agir d’un processus qui implique l’équipe, le management et le candidat et qui prépare leur rencontre le mieux possible. Pour finir sur une comparaison un peu triviale, nous pourrions dire qu’un assessment center fonctionne quelque peu comme une agence matrimoniale. En fait, l’évaluateur est un expert en mariages, il doit pouvoir vous dire si le partenaire choisi est le bon. Sauf que, dans ce cas-là, ce n’est pas forcément censé durer toute la vie. 


[1] Prénom d’emprunt

[2] Zaal, J. N. (1998). The assessment centre methods. In P. J. D. Drenth, C. J. Wolff, & H. Thierry (Eds), Handbook of Work and Organizational Psychology People. Personnel Psychology (2nd ed., pp. 89-121). East Sussex (UK):  Psychology Press.



Références :
  • Libres d’obéir, le management, du nazisme à aujourd’hui, Johann Chapoutot, Gallimard Essais, 09.01.2020
  • https://zengerfolkman.com/wp-content/uploads/2019/08/Unlocking-the-Secret-Behind-Extraordinary_WP-2019.pdf
  • Zaal, J. N. (1998). The assessment centre methods. In P. J. D. Drenth, C. J. Wolff, & H. Thierry (Eds), Handbook of Work and Organizational Psychology People. Personnel Psychology (2nd ed., pp. 89-121). East Sussex (UK):  Psychology Press.
  • https://www.unil.ch/perspectives/fr/home/menuinst/definir-mon-profil-1/referentiel-de-competences.html
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Coaching : travaillez sur vos croyances limitantes

2/11/2021

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Dans un précédent article sur la tendance actuelle des coachings en entreprise, nous vous avions partagé la formule qui résumait l’action du coaching : Performance = Potentiel – Interférences.

Intéressons-nous aujourd’hui au troisième élément de cette formule, les interférences, et plus précisément à celles que nous nommons les croyances limitantes. Que sont-elles, en quoi influencent-elles notre vie (tant privée que professionnelle) et pourquoi ont-elles un rôle central à jouer dans un processus de coaching ?
 
Qu’est-ce qu’une croyance en coaching ?
Nous avons tous un système de croyances relatives à la vie en général, à nous-même, au monde professionnel. Elles nous viennent de notre éducation, de notre parcours, de nos expériences, et sont souvent formées de stéréotypes, de généralisations d’expériences vécues, de dictons populaires. Certaines de ces croyances sont utiles, c’est-à-dire qu’elles nous aident à vivre en société, à faire des choix, à se sentir appartenir à un groupe, à avancer.


Par exemple 
​

La plupart des citoyens de notre pays croient que la démocratie est le meilleur système de gouvernance. Est-ce vrai ? Là n’est pas l’important, car jamais personne ne pourra prouver que la démocratie est effectivement le meilleur système, il faudrait pour cela comparer une multitude d’autres systèmes, prendre en compte des critères multiples et évaluer des systèmes utopistes qui n’ont pas été testé en pratique dans l’histoire de l’humanité. Ce qui importe en revanche, c’est que les gens croient que la démocratie est bonne et utile, et que cette croyance soit partagée par une majorité. Cela permet aux citoyens d’agir selon les principes de la démocratie sans remettre quotidiennement en question la gestion du pays.
​

Un autre exemple de croyance utile que beaucoup de gens partagent est « qui ne tente rien n’a rien ». De nouveau, l’important n’est pas de savoir si cette affirmation est véridique ou non, il serait d’ailleurs impossible de le prouver. C’est bien l’utilité de cette croyance qui importe, dans le sens où elle va permettre à la personne qui la nourrit d’oser, de prendre des risques, de tenter.
D’autres croyances, au contraire, ont un impact négatif sur notre vie dans le sens où elles nous empêchent d’effectuer certaines actions, d’avancer ; ce sont des croyances limitantes. Elles peuvent être assimilées à des préjugés que nous avons, et elles sont appelées limitantes car dans le langage du coaching elles limitent le potentiel d’un individu.
Il serait impossible de lister les croyances limitantes existantes, car elles sont infinies. Voici cependant quatre catégories de croyances régulièrement partagées et entretenues dans notre société :
Les croyances limitantes relatives à soi :
​
  • Je ne suis pas créatif.ve 
  • Je ne sais pas parler en public
  • Je dois prendre la responsabilité de mes échecs 
  • J’ai toujours été maladroit
  • Etc.
Les croyances limitantes relatives aux autres :
​
  • Les hommes sont tous avides de pouvoir 
  • Les chefs d’entreprise ne pensent qu’à l’argent
  • Les femmes doivent être deux fois plus dures que les hommes pour se faire respecter
  • Il faut se méfier des gens trop gentils
  • Etc.
Les croyances limitantes relatives à la vie en général :
​
  • On ne peut faire confiance à personne
  • Il faut souffrir pour réussir
  • Pas de réussite sans sacrifice
  • La vie ne fait pas de cadeaux
  • Il faut travailler dur pour réussir
  • Etc.
Les croyances limitantes relatives au professionnel :
​
  • Pour être un bon manager il faut cacher ses émotions
  • Les collaborateurs ne sont jamais investis à 100%
  • Je n’ai pas le droit à l’erreur
  • Si je dis non trop souvent je risque ma place​
  • A partir de 50 ans il est impossible de trouver un travail
  • Il est impossible de gagner sa vie en tant qu’artiste
  • Etc.
​Nos croyances sont donc comme un filtre de perception à travers lequel nous voyons notre monde et analysons les événements qui le traversent. Le problème – et il y en a un – est que notre cerveau identifie ces croyances comme des vérités, et ces vérités vont guider notre comportement afin qu’il s’y conforme.

Un exemple ?

Si je perds mon emploi à 50 ans, et que je crois qu’à partir de 50 ans il est impossible de trouver un nouvel emploi, je vais me mettre dans une disposition négative, penser que ma situation est catastrophique, et très certainement avoir de la peine à décrocher des entretiens d’embauche. Si au contraire, en perdant mon emploi à 50 ans je pense qu’il me reste 15 années pour réaliser un dernier objectif professionnel qui me tient à cœur, je vais me mettre dans une disposition positive, imaginer des opportunités (une nouvelle formation par exemple) et entamerai mes recherches avec un entrain qui me rapportera sûrement des résultats positifs. Attention, loin de nous la « méthode Coué », ou l’idée d’affirmer que seul notre perception de la réalité influe sur ce qui nous arrive. Simplement, le fait d’avoir des croyances très ancrées sur la façon dont fonctionne le monde ne peut que nous empêcher de voir la situation autrement, et de chercher des solutions alternatives.

 
Les coachs diront même que parfois, les croyances limitantes constituent une protection confortable pour ne pas risquer l’échec. Si, par exemple, je crois qu’il est impossible de gagner sa vie en tant que comédien, je vais m’autoriser à ne jamais tenter ma chance et ne prendrais donc pas le risque d’essayer et d’échouer. Confortable, non ?
Le problème des croyances limitantes réside donc dans le fait qu’elles influent nos comportements et nos choix pour qu’ils collent au plus près à celles-ci.
​
" L’effet pervers des croyances est leur aspect auto-réalisateur : je crois, donc je vais agir en conséquence, et ma croyance s’en trouvera renforcée. "
​
Exemple : Je crois que je ne sais pas parler en public. Je vais donc éviter de prendre la parole en séance. Si je décide de tenter une fois, il y a fort à parier que je bafouerais, rougirais, et vivrais ce moment gênant négativement. Cette expérience va venir renforcer ma croyance que je ne sais pas parler en public, et je ne prendrais plus le risque d’essayer.
 

Identifier ses croyances limitantes et s’en défaire
Pour identifier ses croyances qui nous limitent, nous pouvons nous faire aider d’un.e coach, évidemment, mais nous pouvons aussi réfléchir aux pensées qui nous viennent dans certaines situations bloquantes. Un indice utile : les phrases qui contiennent « toujours », « jamais », « tout le monde », « il faut », « je dois » sont généralement des croyances limitantes, car elles nous cantonnent à une vision étroite et rigide de la situation (« je n’y arriverai jamais »), ou elles font peser un poids énorme sur nos épaules quant à ce qui est attendu de notre part (« je dois toujours faire face à mes responsabilités »).
 
Une fois que vous avez identifié une croyance, il n’est pas nécessaire de vous demander si cette croyance est vraie, il faut simplement vous demander :
​
  • Est-ce que cette croyance m’est utile ?
  • Quels comportements cette croyance va induire de ma part ?
  • Suis-je satisfait.e de ce comportement ?

Si les réponses à ces 3 questions sont oui, continuez d’alimenter cette croyance. Si les réponses à ces questions sont non, alors vous pouvez estimer utile de vous débarrasser de cette croyance.

Faites-le test avec n’importe laquelle de vos croyances et passez-la à travers le filtre des 3 questions ci-dessus.
 
Chez Valeur Plus, nous sommes persuadés qu’un travail sur les croyances limitantes relatives au monde professionnel est extrêmement puissant dans un processus d’accompagnement tel qu’un coaching. Se défaire de nos croyances limitantes nous permet de vivre chaque situation avec un regard neuf, d’appréhender notre rôle au sein de notre environnement professionnel avec objectivité, d’identifier les mesures à prendre pour progresser et avant tout d’oser avancer en étant conscient de notre potentiel.
​

Ce travail que nous réalisons avec nos clients en coaching leur permet d’avancer petit à petit en modifiant leur façon de voir les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien et trouver ainsi des clés pour arriver à leurs objectifs.
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Le coaching : mode passagère ou tendance durable ?

1/20/2021

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Le coaching, tendance ?
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Le coaching s’est implémenté ces dernières années dans le monde du travail suisse.
​
Coaching d’équipe, coaching professionnel, coaching de manager, coaching de vie, une multitude de dénominations pleines de promesses et une pléthore de nouveaux consultants-coachs sont arrivées sur le marché et promettent de vous accompagner vers le succès.

Alors, cette nouvelle vague de coaching, est-ce un simple effet de mode ou apporte-t-elle une réelle valeur ajoutée ? Tentons d’y voir un peu plus clair.
Photo
Premièrement, d’où vient le coaching ? Comment le définir ?
​

La pratique du coaching vient du domaine sportif, où il est depuis longtemps admis qu’un(e) champion(e) a besoin d’un coach pour s’entraîner, travailler ses points forts et ses points faibles, l’accompagner tant du point de vue physique que mental. Tim Gallwey - coach en tennis - a énoncé une formule qui résume l’action du coaching, quel qu’en soit le domaine :
P = P - I, soit :
Performance (ou succès) = Potentiel – Interférences.

 
Si nous appliquons cette formule au coaching en entreprise :
​

La performance     =     l’atteinte de notre objectif
Le potentiel             =     nos compétences, nos forces, nos talents, notre savoir-être, etc.
Interférences         =     nos blocages, nos freins, nos croyances limitantes, ce qui nous empêche de réussir, nos peurs, etc.
 
Nous voyons à travers cette formule toute simple que le métier du coach va principalement résider dans l’aide à la prise de conscience de son client de ses points forts (potentiel) et de ses freins (interférences). Il faudra ensuite travailler à capitaliser sur les points forts et désamorcer les freins. ​
La posture du coach
Comment différencier le coach d’autres intervenants qui ont pour mission d’aider un individu ou un groupe à atteindre ses objectifs ? Il n’est pas rare qu’un coach doive expliquer ce qu’il n’est PAS, pour faire comprendre ce qu’il est. Petit tour d’horizon de ce que le coach n’est pas.

Un thérapeute
Le thérapeute va chercher dans le passé la cause des blocages, alors que le coach aide à identifier le blocage, mais ensuite se concentre sur le futur dans une volonté de surmonter le blocage. La cause n’est ainsi pas travaillée.

Un consultant
Le consultant conseille, amène son expertise de contenu (par exemple un consultant en Supply Chain Management devra avoir une solide expérience et des connaissances en chaîne logistique), tandis que le coach amène son expertise du processus de réflexion. Qu’importe qu’il ne connaisse pas le contenu de votre métier, il est là pour vous aider à élargir votre périmètre d’analyse, à prendre conscience de vos ressources ainsi que de ce qui vous bloque et à mettre en place un plan d’action pour réussir. Il vous accompagne dans un changement personnel au niveau de votre comportement, de votre vision des choses, de vos croyances, etc.

Un formateur
Le formateur transmet un savoir précis, alors que le coach cherche à susciter le changement chez son client en le faisant prendre conscience de ses ressources. Il peut toutefois transmettre un apport théorique en expliquant des modèles de communication ou de comportement qui aideront son client à mieux se comprendre ou à mieux comprendre sa situation.
​
La différence réside donc surtout dans la posture du coach. Les frontières n’étant pas hermétiquement fermées, le coach qui a une expérience dans l’un des 3 domaines cités ci-dessus pourra à tout moment changer de casquette et par exemple conseiller son client comme un consultant en gestion d’entreprise.
​
Pourquoi un tel engouement ?
​

​Maintenant que nous avons vu ce qu’est le coaching, comment expliquer qu’il soit si plébiscité aujourd’hui dans le monde de l’entreprise ?

Une piste pour expliquer ce phénomène est à chercher au niveau du besoin de sens qui se fait chaque fois plus fort dans le monde du travail : Fracture entre les générations qui n’ont pas la même vision du monde du travail, période de transition entre différents modèles de management (transition parfois tumultueuse vers un management participatif ou collaboratif), automatisation du travail qui remet en question certains métiers, bref, l’environnement est aujourd’hui propice à la remise en question du sens que l’on donne à notre travail.

Dans cet environnement, le coaching se positionne parfaitement en aidant l’individu à redonner du sens à ce qu’il fait.
Il faut donc savoir qu’un processus de coaching n’est jamais anodin, car il implique une remise en question, et donc une possible volonté de changement pour le client, et par conséquent un risque pour l’entreprise de perdre un employé.
Le coaching répond également à un besoin individuel d’accompagnement. Il est bénéfique pour tous, quel que soit le niveau hiérarchique ou le poste, vu qu’il constitue une aide personnalisée, permet de prendre du recul et réfléchir sur sa pratique et ses croyances.


Coaching individuel et coaching d’équipe

Deux différents types de coaching peuvent être menés, le coaching individuel ou le coaching d’équipe :


  • Le coaching individuel permet de travailler avec le coaché lors d’une nouvelle prise de fonction, d’un nouveau rôle, d’une difficulté managériale ou de gestion de son temps, de son stress, etc. Le coach et le coaché posent ensemble les objectifs de coaching en début de processus, afin de savoir exactement où le coaché veut arriver.
​
  • Le coaching d’équipe permet de travailler la performance d’une équipe, c’est-à-dire la façon dont les différents membres de l’équipe collaborent, communiquent. Les thématiques travaillées sont souvent la culture de l’équipe, les valeurs, la communication, la mise en place de nouvelles règles de comportement, les dysfonctionnements du groupe, etc. Très concrètement, nous travaillons en 2 ou 3 séances sur les changements de comportement nécessaires à l’atteinte d’une meilleure performance d’équipe. C’est d’un point de vue systémique que nous travaillons, en considérant l’équipe comme un système qui vaut plus que la somme de ses membres. Des modèles théoriques de psychologie des groupes sont alors utilisés ainsi que des exercices très pratiques permettent à chacun de prendre conscience de son rôle dans l’équipe et de considérer l’équipe comme un système à haut potentiel. A la fin du coaching d’équipe, chaque participant repart avec 1 ou 2 objectifs individuels, et le groupe avec 1 ou 2 objectifs d’équipe. La dynamique de groupe peut évoluer très rapidement en quelques séances.

Quel coach choisir ?

Si vous êtes décidé à faire appel à un coach, comment choisir parmi la quantité de praticiens ? La qualité d’un coaching va dépendre de la personnalité du coach, de son parcours, de sa méthode. Quelques conseils que nous vous donnons :


  1. Prenez le temps d’établir un premier contact avec le coach. Posez-lui toutes vos questions et écoutez votre feeling et votre ressenti : la relation doit “passer” dans les deux sens, et certains coachs peuvent convenir parfaitement à votre collègue, mais ne pas “matcher” avec votre personnalité.
  2. Assurez-vous que le coach pose bien les objectifs avec vous ou votre collaborateur en début de coaching. Sans objectifs, nous avançons sans savoir où nous allons et il n’y a donc aucun moyen de mesurer l’efficacité de la démarche. Méfiez-vous donc d’un coach qui commencerait un coaching sans objectifs clairement définis.
  3. Soyez prêts à travailler de votre côté entre les séances et à vous remettre en question. Pour qu’un coaching soit réussi, le client doit être prêt et avoir envie de questionner ses pratiques et ses croyances. Le coach ne pourra pas faire ce travail à votre place. Ainsi, si vous avez l’impression que votre coach ne vous fait jamais rien remettre en question et valorise tout ce que vous faites, cela pourra faire du bien à votre égo, mais ne vous fera pas avancer...
  4. Attention aux coachs autoproclamés, la profession n’étant pas protégée, n’importe qui peut prétendre être coach. Certains certificats valident des formations et des compétences en coaching.
  5. Ne pas confondre coach et « influenceur » ou « inspirateur », qui parfois se prennent pour des conseillers et prétendent donner clé en main des conseils et des théories qui devraient vous aider à avancer dans votre vie et découvrir votre potentiel (ce genre d’influenceur pullule sur Linkedin et Youtube).
  6. Attention également au fantasme de toute-puissance du coach que peuvent avoir certains coachs : se rendre indispensable à la réussite de leur client en voulant le changeant radicalement. Cette façon de penser est amorale et même irresponsable, car elle peut avoir des impacts négatifs sur le coaché s’il n’atteint pas son objectif. Rappelons-nous qu’un coaching peut aider à modifier certains comportements et croyances, mais il ne peut pas changer complètement une personne, qui est composée d’une histoire, d’un parcours, d’un passé, de valeurs parfois contradictoires, etc. Le risque de ces coachs tout-puissants est qu’ils touchent uniquement le symptôme du client, et le mal resurgira plus tard sous une autre forme.

​Sources : 
  • Persson Sybil, Rappin Baptiste, « Il était une fois le coaching... », Humanisme et Entreprise, 2013/1 (n° 311), p. 41-60.
    URL : https://www.cairn.info/revue-humanisme-et-entreprise-2013-1-page-41.htm
  • Lenhardt Vincent, « Les responsables porteurs de sens », 2018 (1ère édition 1992), Editions Eyrolles
  • « Pourquoi avoir recourt à un coach de vie professionnelle », Le Temps, A. Castillo, 11.11.2015
    https://www.letemps.ch/economie/recours-un-coach-vie-professionnelle
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Télétravail de crise : du vécu et des conseils

5/4/2020

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​*prénoms d’emprunt.

Confinement oblige, le télétravail explose. Il suffit de constater la réduction du trafic sur nos autoroutes et dans nos trains (estimé à 65% (1)) pour imaginer le nombre d’employés qui travaillent dorénavant depuis leur domicile. 

Or, il ne s'agit pas de télétravail classique, un ou deux jours par semaine, pour les habitués. C'est une organisation à domicile "de crise", avec enfants à la maison, matériel pas toujours adapté, et à 100%. Nous avons voulu savoir comment se passe ce travail à domicile en cette période alors nous sommes allés poser la question à quelques personnes contraintes au télétravail dans différents domaines. Petit tour d’horizon de leur vécu.
Alizée*, horlogerie. 
Pour Alizée qui a un poste à responsabilités dans le domaine de l’horlogerie, le télétravail est une révolution. Son employeur n’entrait pas en matière jusqu’à la crise du Covid-19. Tout est fait sur la place de travail pour favoriser le bien-être, pourquoi travailler depuis la maison? semblait être la devise de l’entreprise. 
Disposant déjà d’un VPN (connexion à distance) et d’un ordinateur portable, elle a pu s’adapter rapidement. « En une semaine, tout le monde a été équipé, parfois sur son poste privé. Ce qui m’impressionne le plus est la confiance qui nous a été témoignée par la Direction », elle ajoute. 

Ce qui ne change pas : Alizée reste en contact permanent avec ses collègues et ses supérieurs. Leur outil de communication interne fonctionne très bien, et les séances se font en visioconférence. La Direction a demandé à tout le monde de respecter les horaires de travail habituels : être connecté via VPN entre 9h et 16h. « Cela permet de structurer sa journée, d’éviter de trop mélanger professionnel et privé » ajoute Alizée. 

Ce qui change : « On a plus de difficultés à être productifs car nous n’avons pas toujours le bon matériel à la maison », et d’ajouter que les deux écrans et sa chaise tout confort du bureau lui manquent. Et Alizée et ses collègues appliquent les bonnes pratiques en matière de cybersécurité, « il faut être attentifs, ne pas faire n’importe quoi, cela implique une responsabilité individuelle, faire encore plus attention ». 

Ce qu’elle conseille : « Il faut pouvoir trouver un lieu depuis lequel nous sommes ni dérangés ni mal installés » suggère Alizée. Et, plus important encore, elle invite tout le monde à bloquer des heures de travail et à les respecter scrupuleusement. « Si, au début, on peut se réjouir de travailler avec des horaires souples, je pense que c’est dangereux à terme. On se retrouverait à travailler tout le temps, à tout mélanger. Une contrainte est nécessaire, et c’est encore mieux si elle vient du supérieur. »
Mégane*, psychologie clinique
Pour Mégane qui travaille comme psychologue dans un hôpital, le télétravail est également une nouveauté. « En thérapie, on a l’habitude de rencontrer les patients en face à face, tout faire par téléphone est très étrange ». Mais cela se passe bien pour celle qui a également réalisé que « les lectures, la saisie d’informations et l’étude des cas » est souvent plus agréable et plus productive depuis la maison. 

Ce qui ne change pas : Les rendez-vous avec les patients sont maintenus mais ils se font par téléphone. Les supervisions et les séances de réseaux se font par visioconférence. « On suit toujours les patients, on reste disponibles, peut-être même davantage car ils n’hésitent pas à appeler en cas d’anxiété, ce qui est assez fréquent ces temps ».

Ce qui change : Un entretien thérapeutique au téléphone a des effets très différents en fonction des patients. « Certains se livrent plus volontiers, considérant que le téléphone les protège, d’autres ont plus de peine ». Un certain nombre de colloques et de formations, très importants pour garantir une bonne pratique, sont suspendus. « Mais c’est temporaire, on espère pouvoir bientôt retrouver ce lien étroit entre tout le monde pour continuer à échanger et se coacher les uns les autres ». Elle conclut « c’est peut-être le plus dur: ce manque de présence de l’encadrement, le fait qu’on n’a plus la possibilité de vite débriefer entre deux portes ». 

Ce qu’elle conseille : « Chacun a des besoins différents, en fonction de son lieu de vie, de sa situation personnelle et de son vécu ». Le seul vrai conseil qui peut être donné est « écoutez-vous ». Si vous ressentez le besoin d’être en contact avec vos collègues, votre responsable, d’être très entouré, exprimez-le. Si au contraire vous vivez bien cette période d’autonomie, tant mieux. « Les gens doivent savoir qu’ils ont le droit d’être mal, moins productifs, anxieux, nous vivons une situation inédite et il faut accepter ses effets sur nous. L’essentiel est de garder à l’esprit que nous sommes entourés de personnes-ressources dans notre entourage personnel et professionnel et que nous pouvons les activer ».
Alain*, Direction de PME
Pour Alain qui est directeur de PME, la situation de confinement nous pousse à chercher des solutions qui paraissaient jusqu’alors secondaires. « Le télétravail, oui, on en faisait un peu, mais jamais sérieusement ni de façon très organisée ». Avec les recommandations du Conseil Fédéral, la PME d’Alain est passée en mode « distanciel » en quelques jours.

Ce qui ne change pas : « Nous essayons de garder un esprit d’équipe et organisons des visioconférences régulières ». Les mandats continuent à être dirigés par les chefs de projet et chacun sait ce qu’il a à faire. « On estime que les gens doivent être disponibles comme ils l’étaient au bureau, donc on téléphone sans hésitation ». 

Ce qui change : Au-delà des inquiétudes économiques qui touchent toutes les PME et les plongent dans l’incertitude, c’est l’esprit familial qui en prend un coup. « On a l’habitude de se toucher la main le matin, de régler les choses autour d’une table et ce n’est plus possible. Par contre, on entre forcément un peu plus dans l’intimité des gens, on voit quelle couleur ils ont choisie pour leurs murs, quel est le niveau sonore de leurs enfants » il ajoute, joueur. 

Ce qu’il conseille : « Mouiller le maillot ». Dans une situation comme celle-ci, où chacun se retrouve chez soi à devoir travailler pour son entreprise, « c’est la bonne volonté individuelle qui prime ». Si chacun joue le jeu, s’autodiscipline et parvient à faire de cette situation une opportunité, alors « nous pourrons en sortir gagnants ». « Il faut savoir profiter de cette liberté, être là pour les siens, mais tout à la fois prendre au sérieux notre rôle vis-à-vis de l’entreprise qui nous emploie, essayer de ménager les deux ». ​​

Quelques recommandations

​Chez Valeur Plus également nous sommes passés en télétravail. Nous avons l’habitude de cette pratique, mais elle s’est grandement intensifiée depuis quelques semaines. Chacun a un vécu très différent du télétravail, comme l’a évoqué Mégane, et il est difficile de donner une liste de recommandations exhaustive. Mais entre notre expérience et la revue de presse que nous avons effectuée, nous pouvons tout de même vous rappeler quelques principes:

  1. Attention à séparer les heures de travail des heures de non-travail. International SOS (2) ainsi qu’Alizée dans son témoignage nous invitent à bien séparer ce qui appartient à la sphère professionnelle et ce qui appartient à la sphère privée. C’est également le conseil de Nathalie Bourquenoud, DRH de La Mobilière (3).
  2. Les visioconférences de Valeur Plus débutent toujours par quelques questions sur le bien-être de chacune et chacun. Pour prendre le pouls et penser à la santé de chacun avant de penser aux tâches et objectifs professionnels (6). Nous ne sommes de loin pas les seuls à le faire (2) et c’est important pour maintenir une bonne cohésion.
  3. La pratique du feedback est encore plus importante en télétravail, pour éviter que chacun travaille dans son coin. Mais comment donner et recevoir un feedback à distance? Selon Todd Dewett (4), un bon feedback est toujours spécifique, bienveillant, ouvert au contre-feedback, et formulé en visioconférence plutôt que par écrit. Nous ajoutons que la direction doit mettre en place des outils de communication qui permettent ce type de pratique, il est important que chacune et chacun puisse jauger la qualité de son travail à distance.
  4. Toutes les composantes de votre nouveau lieu de travail, à la maison, vont être importantes. De la lumière naturelle (4) à la chaise sur laquelle vous êtes assis, en passant par le type d’écran, comme l’évoquait Alizée, et le niveau de bruit, tout aura un impact sur la qualité de votre travail et votre plaisir. Chaque situation étant différente, il est difficile de donner des conseils définitifs, mais gardez au moins ceci en tête : si vous ne vous sentez pas en capacité de travailler car vous êtes trop dérangé, mal installé ou mal outillé, votre employeur doit être une ressource et vous apporter des solutions pour améliorer cela. 
  5. Nous vous invitons à accueillir la dimension informelle du travail à bras ouverts. Vos collègues ont fait tomber la cravate? Vous apercevez une petite tête blonde qui guigne à l’écran? Vous trouvez la décoration japonaise de votre supérieur un peu chargée? Tant mieux (5)! Le travail dit « à distance » a la capacité de réduire, justement, la distance entre les gens en les amenant à découvrir les lieux et les modes de vie de leurs collègues. Sans jamais bafouer la liberté de l’autre et en respectant sa vie privée, vous pouvez en apprendre davantage sur lui et tisser des liens nouveaux.
  6. Les cartes sont rebattues, c’est l’occasion de changer de perspective (2). Nos clients nous demandent souvent de les aider à voir les choses sous un autre angle, à sortir du cadre. Le télétravail est la situation idéale. Certaines personnalités vont se révéler (4). Des personnes plus introverties seront soudainement à l’aise dans cette situation, ou d’autres plus analytiques vous apparaitront soudain très efficaces.
  7. Evitez les distractions. Notre domicile est un lieu de détente et de loisir. C’est normal qu’il soit rempli de livres, de films, de matériel de sport, d’enfants jouasses. Il est important de garder tout cela à distance durant les heures de travail pour mieux en profiter ensuite. Pour ce faire, établissez une liste de tâches professionnelles et d’envies privées, et forcez-vous à terminer les tâches pro avant de passer aux tâches privées (4, 6). Et là où vous travaillez, enlevez toutes distractions et sources de dérangement (4, 6). Vous aurez moins de frustrations.
  8. Communiquez, communiquez, communiquez. Les autres ne peuvent pas savoir si vous êtes très pris ou disponibles. Utilisez votre statut WhatsApp ou Chatter pour le leur faire savoir, ou envoyez le matin un email à vos collègues directs pour leur dire si vous êtes disponible ou en situation d’urgence (4). C’est la même chose que de mettre « ne pas déranger » sur la porte de votre bureau ou de la garder fermée pour signaler sa non-disponibilité. Connecté ne doit pas signifier disponible tout de suite.
  9. Finalement, nous nous joignons à Nathalie Bourquenoud (3) qui nous conseille de « prendre soin de nous ». En cette situation inédite, n’oublions pas de prendre l’air (quand cela est possible et autorisé), de marcher, de nous faire du bien. Rien n’est plus important que de garder un esprit sain dans un corps sain.

Complément pour les managers
  1. Si vous avez la responsabilité d’une équipe, réalisez la cartographie de vos collaborateurs. Chacun a des besoins différents, comme nous l’a rappelé Mégane. Demandez-vous « qui a quelle personnalité, et donc qui a besoin de quelle relation avec moi? » Certains aiment avoir un contact journalier, d’autres préfèrent un point de situation hebdomadaire (5, 6). Certains préfèrent les sms d’autres les appels téléphoniques. Essayez de vous adapter à eux comme vous le faites au quotidien, choisissez le bon mode de communication et la bonne fréquence.
  2. En tant que manager, acceptez le flou (5). Vous n’êtes pas supposé tout savoir sur la situation sanitaire et ses impacts sur la société. Votre rôle est d’accepter cette part d’inconnu mais de rassurer les collaborateurs sur la part bien connue de leur journée : les tâches qui sont les leurs. Soyez donc clairs sur vos attentes et les objectifs que vous fixez. « Mouillez le maillot » comme le dit Alain, et invitez les autres à le faire avec vous. Et si certains de vos collaborateurs rencontrent des problèmes privés importants ou peinent à gérer la situation, sachez garder votre rôle et les orienter vers les bonnes personnes-ressources à l’externe.

Nous pensons à vous et vous envoyons force et courage à distance. Nous sommes toujours là pour vous.


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Sources bibliographiques
​

(1) Site swissinfo 
(2) Article tribune de Genève "préserver sa santé"
(3) Vidéo postée sur le profil LinkedIn de Madame Nathalie Bourquenoud
(4) Formation LinkedIn télétravail 
(5) Article Le Temps "rester une équipe à distance"
(6) Guide du télétravail édité par Worklab
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